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Mars 2003



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Pour cette chronique :


Pierre Salducci - Entrevue avec l'auteur
Histoire de guerre









Rencontre avec Pierre Salducci



Pierre SalducciPierre Salducci est un auteur gai prolifique. Il a été critique littéraire au quotidien "Le Devoir" ainsi qu'à la radio et la télévision de Radio-Canada. Lauréat du grand Prix de la nouvelle de la ville de Saint-Quentin (Picardie, France) en 1992, il a publié son premier recueil l'année suivante "Souvenirs inventés" chez VLB éditeur. Ont suivi un roman "Retour sur les années d'éclipse (éd. Stanké, 1996), un livre avec l'animateur de télévision Gaston L'Heureux, une publication des textes de Yves Navarre, suivi de "Journal de l'infidèle" (Vents d'Ouest, 2000) et "Nous tous déjà morts" (éd. Stanké, 2000). Il a dirigé la Collection "L'Heure de Sortie" chez Stanké qui, malheureusement, n'existe plus. Son dernier projet: un site Internet littéraire. Entretien donc avec un personnage dynamique et passionné de littérature.



Question 1: M. Salducci, une question me brûle les lèvres et je ne peux faire autrement que de vous la formuler au début de l'entrevue. Vous avez dirigé la Collection L'Heure de la Sortie chez Stanké qui publiait une littérature gaie très intéressante. Je pense, entre autres, au livre de Robert Pelchat "Derrière le sang humain" édité en 1956 et qui abordait à l'époque l'homosexualité, un chef-d'œuvre que vous avez repris sous le véritable nom de l'auteur ou encore "Nous étions l'histoire en marche" de Felice Picano, superbe roman qui dépeint l'histoire de la vie gaie en Amérique et vous-mêmes avec votre livre troublant et touchant "Nous tous déjà morts" qui relate l'existence bouleversée d'un jeune homme atteint du sida… Serait-ce trop indiscret de vous demander pourquoi cette Collection n'existe plus ?

- C’est une décision purement économique qui a été prise contre ma volonté. Il faut savoir que les éditions Stanké ont été rachetées par le groupe Québécor et toute l’équipe qui travaillait avec moi chez Stanké a changé. Le nouveau directeur a d’abord déclaré qu’il était intéressé à continuer la collection, puis il m’a fait savoir qu’elle coûtait trop cher et qu’elle n’était pas assez rentable. Je n’ai jamais su si c’était les véritables raisons. Je crois que la collection se portait bien et qu’elle suscitait l’intérêt. J’ai toujours eu le soutien de la presse gaie (RG, Fugues, Être), et même de journalistes comme Aline Apoltoska, Robert Chartrand et Pierre Thibeaut. Malheureusement, la collection a quand même beaucoup souffert du manque de soutien des médias grand public et de l’acharnement de certains détracteurs comme la journaliste Elisabeth Benoit dans « Lettres québécoises » ainsi que des auteurs gays comme Mario Cyr et Pierre Samson qui étaient contre ce genre d’initiative. C’est d’autant plus déplorable qu’en très peu de temps, la collection a fait un énorme travail et qu’elle avait son rôle à jouer dans le paysage littéraire québécois. Comme vous le rappelez fort à propos, j’ai réédité Robert Pelchat qui était complètement oublié, j’ai fait traduire Picano pour la première fois en français et j’ai lancé Pascal Delorme qui est un auteur prometteur. La collection était un bon tremplin pour faire découvrir des auteurs, non seulement ici mais en France, puisque les livres étaient distribués en Europe. Aujourd’hui, les auteurs gais québécois ne savent absolument plus vers qui se tourner et c’est très regrettable. Ça remet en cause la possibilité d’une relève. Mais je suis très fier de ce que j’ai fait. Je recommencerai demain si c’était possible.



Question 2: Qu'est-ce qui vous a donné le goût à l'écriture, d'où vient cette passion de la littérature ?

- Vous savez, je vais répondre comme tout le monde que j’ai toujours écrit. C’est très mystérieux ce genre de chose. On ne sait pas vraiment d’où ça vient. Je me souviens que dès que j’ai commencé à écrire, vers huit ou dix ans, à la petite école, mes professeurs lisaient mes textes à tout le monde et les affichaient sur les murs. On me félicitait souvent. Et ça a continué comme ça pendant toute ma scolarité. Mais c’est surtout à l’adolescence, quand on a plein de tourments intérieurs à exprimer, que l’écriture est devenu un véritable moyen d’expression. Mais là encore, c’était un moyen d’expression personnel. On ne pense pas tout de suite à la publication. Je n’y ai pas pensé avant l’âge de 25-26 ans. Et puis après, ça s’enchaîne tout seul. Vous envoyez vos textes, un éditeur vous remarque, puis un autre. Le chemin se fait sans qu’on s’en rende tout à fait compte, un peu malgré soi. Ce qui est sûr, c’est que le goût de la lecture débouche sur le goût de l’écriture et vice versa. Et j’ai toujours beaucoup lu. Mes études en littérature et en linguistique m’ont également permis d’aborder l’écriture sous un aspect plus formel. C’était comme un jeu, une exploration intellectuelle et personnelle.


Question 3: De ce que je connais de vos œuvres, vous n'avez pas écrit seulement des romans gais, pouvez-vous nous décrire votre parcours littéraire ?

- En fait, de tous mes livres, il n’y en a que deux où il n’est pas question d’homosexualité, ce sont celui sur Robert Charbonneau et celui sur Gaston L’Heureux. Il faut dire que le sujet ne s’y prêtait pas ! Mais sinon, l’homosexualité est partout dans mes écrits. Dès le début, de façon plus ou moins affirmée. C’est sûr que l’homosexualité qui apparaît dans « Souvenirs inventés » ou « Retour sur les années d’éclipse » n’est pas la même que dans « Journal de l’infidèle » ou « Nous tous déjà morts ». Je dirais que plus le temps passe et moins je me censure. Je dis tout. Je ne supporte plus l’hypocrisie sur ce sujet. Il faut dire que le fait de vivre à Montréal m’a rendu très militant, alors que je ne l’étais pas du temps où je vivais en France. Enfin, je dois préciser que je fais partie de la génération de gais qui a vu disparaître pas mal de copains en pleine jeunesse sans qu’on comprenne pourquoi et que ça m’a forcément poussé à réagir.



Pierre SalducciQuestion 4: Dans la préface du livre "Écrire gai" vous avez souligné une aventure littéraire navrante lors de la publication de votre ouvrage "Un condamné à vivre s'est échappé" (éd. Vents d'Ouest,1997). Vous citez le commentaire de Robert Saletti, chroniqueur du journal "Le Devoir" qui avait prétendu que votre livre s'adressait à ceux qui pensaient que la littérature avait un sexe. Vous dites alors que "de tels propos montrent bien la confusion qui règne encore aujourd'hui dès que l'on associe écriture et homosexualité". Vous croyez qu'elle existe toujours cette confusion ?

- Oui, je crois que pour beaucoup de personnes, même des gais, littérature homosexuelle égale littérature pornographique, qui parle de sexe. Alors que ce n’est pas vrai. Mon roman « Journal de l’infidèle » est éminemment gai et ne parle pas de sexe. L’identité gaie ne se limite pas à la sexualité. C’est un rapport au monde, un rapport de minorité à majorité. Quand on a été exposé à la discrimination, ne serait-ce qu’au risque de la discrimination, ou à n’importe quelle sorte d’inégalité ou d’injustice, notre façon de voir la vie change pour toujours. Être gai, c’est une culture différente aussi. Des goûts différents, des habitudes et un mode de vie différent. De toute façon, le commentaire de Robert Saletti était complètement idiot. Les hétéros pensent souvent qu’on fait une littérature sexuelle alors qu’eux font de la grande littérature. Mais il suffit de regarder comment les auteurs masculins décrivent les femmes dans les romans pour se rendre compte qu’ils sont très sexuels aussi. Ils parlent toujours de lèvres pulpeuses, de seins lourds, de hanches accueillantes, etc. C’est comme si on disait chaque fois qu’on décrivait un gars : Il avait des couilles énormes, une poche bien gonflée et un cul qui ne demandait qu’à se faire fourrer. C’est la même affaire. Seulement les hétéros ont le droit et pas nous.


Question 5: Selon vous, la littérature gaie existe t-elle vraiment ou si ce que l'on nomme ainsi ne fait pas parti de l'ensemble de la création culturelle d'une société ?

- Je dirais que c’est les deux à la fois. La littérature gaie existe vraiment, c’est sûr. C’est une littérature à part, qui a ses propres règles, ses propres références, ses auteurs, son histoire, son public, etc. De nombreuses études universitaires ici et ailleurs ne cessent de nous le démontrer. Mais en même temps, rien n’est jamais complètement isolé et coupé de tout. Chaque culture est reliée à une autre. Chaque ensemble est un sous-ensemble d’un ensemble plus grand. Je fais de la littérature gaie, mais je suis aussi classé dans littérature québécoise, littérature française, littérature contemporaine, etc. Ce n’est pas parce qu’on appartient à un groupe qu’on ne peut pas appartenir aux autres. Personnellement, comme je ne me sens ni Québécois ni Français, je crois que littérature gaie est ce qui me va le mieux ou littérature francophone !


Question 6: Est-ce que la communauté homosexuelle recherche vraiment une littérature exclusivement gaie ?

- Il est difficile de répondre à cette question. Ça dépend un peu des pays et des générations. Il y a encore une dizaine d’années, j’aurais répondu oui, que c’était évident, que la littérature gaie servait de repères et de lieu de réflexion à la communauté. Mais depuis, les choses ont beaucoup changé. Le cinéma gai s’est beaucoup développé, les sites gais sur le net aussi, et cela constitue une alternative à la littérature gaie qui, de ce fait, peut paraître moins importante pour certains gais. Étrangement, malgré cela, je sais que la littérature gaie est en pleine expansion en ce moment en France où il n’y a jamais eu autant d’éditeurs gais et de librairies gais qu’aujourd’hui. La revue RG parlait récemment de « Transports parisiens » qui est une sorte de « Chroniques de San Francisco » en français et exclusivement gai, et qui connaît un énorme succès. C’est dire qu’il y a encore une demande pour ça. Même au Québec, certains lecteurs sont restés très fidèles à cette littérature.



Question 7: Vous avez mis en ligne un site Internet ( www3.sympatico.ca/salducci ou salducci.com ) consacré à la littérature. D'où vous est venu l'idée d'un site Internet ? Quel est l'objectif de ce site ? Qu'est-ce qu'on y retrouve ?

- Ce site est une grande joie dans ma vie. L’idée est venue essentiellement d’un besoin de visibilité. Vous savez, un livre prend parfois plusieurs années à écrire et une fois qu’il est publié, il peut disparaître en six mois à peine pour ne plus jamais refaire surface. Je crois que tous les auteurs doivent trouver ça frustrant. Par ailleurs, le fait d’écrire des livres gais suscite une énorme censure de la part des médias, et même des librairies. On m’a rapporté par exemple que certains libraires de l’Outaouais avaient refusé « Journal de l’infidèle » parce qu’on y voit un homme nu sur la couverture. C’est dire ! Quant aux médias, à part la presse gaie, il ne faut s’attendre à rien. Alors, un site, c’est formidable parce que ça permet de redonner de la visibilité à tout ce travail, de mettre les livres dans leur contexte, etc. Ça rappelle au public que les livres existent toujours même si on ne les voit plus en librairie. Par ailleurs, c’est un extraordinaire espace de liberté, où on peut tout dire, quand on veut, comme on veut, sans censure pour une fois. Enfin, c’est aussi une occasion de regrouper les individus et d’échanger au-delà des frontières. Le nombre de rencontres virtuelles que j’ai faites depuis que mon site est en ligne est absolument hallucinant. Et vous-même, vous en faites partie ! Bien sûr un site demande beaucoup de temps, mais ça en vaut largement la peine. Et puis, il ne faut pas voir ça comme un travail, mais plutôt comme une création, un « work in progress ». En ce qui me concerne, j’ai voulu ce site comme le prolongement de la démarche d’"autofiction" que j’ai entreprise dans mes livres par le biais du personnage de Pierre Fortin. Après la parution de « Nous tous déjà morts », j’ai arrêté d’écrire pendant plus d’un an. Je ne savais plus quelle direction prendre. Le fait de construire un site m’a remis à l’écriture et dirigé vers d’autres voies.



Pierre SalducciQuestion 8: Quels sont vos projets futurs ? Avez-vous un autre roman en chantier ?

- Il se passe plein de choses en ce moment. Je travaille les dernières corrections de mon prochain livre qui s’appelle « Ma vie me prend tout mon temps » et qui sortira cet automne chez Vents d’Ouest. Les lecteurs peuvent d’ailleurs voter sur mon site pour choisir l’illustration qu’ils veulent voir apparaître sur la couverture. Ce livre reprend le point de vue de Pierre Fortin mais dans plusieurs histoires indépendantes. Ça se passe un peu partout dans le monde, mais c’est très gai. C’est un volume assez différent de mes précédents, dans la mesure où il y a beaucoup plus de personnages, y compris des personnages féminins, ce qui est plutôt nouveau pour moi. Parallèlement, j’ai commencé tout récemment l’écriture d’un nouveau roman choc que j’ai appelé « Grossière indécence ». Je crois que c’est un titre qui parle à bon nombre d’entre nous ! C’est encore Pierre Fortin, mais en 1991, installé au Québec. Ce sera mon premier roman qui se passe ici et j’en suis vraiment enchanté. J’avais hâte de pouvoir m’exprimer sur certains sujets liés au Québec, à l’immigration et au statut de Français. Autre nouveauté, le roman va loucher un peu du côté du roman policier. Il y aura une enquête, des policiers, la prison, mais pas de meurtre ! Si tout va bien, le livre pourrait s’écrire assez vite. Mais en même temps, tout peut arriver, et il ne faut jamais prendre un livre pour acquis. D’autant plus que je dois toujours continuer à m’occuper de mon site…

Nous vous invitons à visiter le site de Pierre Salducci. BONNE LECTURE!


www3.sympatico.ca/salducci ou salducci.com







Histoire de guerre
Réflexion de Richard Chartier

La guerre annoncée des États-Unis d'Amérique contre le régime irakien de Saddam Hussein se déroulera bientôt avec ou sans la participation de l'ONU. Le plan Bush, de toute manière, ne laissait aucune chance à la paix. La logique américaine depuis de nombreuses années fonctionne sur un principe unique qui étend ses ramifications dans la réalité économique du monde.

En effet, les États-Unis impose un agenda politique dont le seul objectif est de pouvoir étendre son influence sur la planète. Ainsi, lorsque la puissance américaine parle d'un processus de paix, il faut plutôt comprendre par là "le processus de paix américain" pensé, digéré et conçu par les États-Unis et qui doit, qu'on le veuille ou non, s'imposer et s'ancrer selon l'idéologie de l'empire américain dont la fonction est de protéger et de faire croître les intérêts des multinationales et des compagnies transnationales. La doctrine du géant américain est, comme on le sait, de permettre au capitalisme de rayonner dans tous les pays du monde et d'initier d'abord et avant tout un système qui favorise l'émergence des entreprises et l'accumulation au plus vite de profits, souvent au détriment des peuples, des cultures et de l'environnement. Peu importe les moyens, il est nécessaire d'encourager la libre entreprise, les conglomérats financiers, la course effrénée à la consommation et à l'accumulation de biens. L'un de ces moyens est la guerre.

Cet outil facilite l'expansion de l'empire mais aussi les investissements dans les technologies de pointe, la science militaire et l'industrie de l'armement. À eux seuls, ces entreprises engloutiront des milliards de dollars pour perfectionner des instruments qui donneront aux américains une plus grande puissance et une assise incontestable sur la planète. De plus, elles insuffleront de nouvelles acquisitions technologiques qui inonderont le marché, faisant ainsi gonfler les ventes et les profits. La guerre n'a pas pour seul fin la mainmise sur le pétrole ou sur des ressources, elle assure aux États-Unis une sécurité et une stabilité en faveur de ses propres intérêts économiques. Ils n'éprouvent aucun besoin d'instaurer un régime démocratique, à preuve les nombreux coups d'états soutenus par la CIA dans les pays d'Amérique latine afin d'instaurer des gouvernements dictatoriaux.

C'est pourquoi il est tellement risible d'entendre Bush soutenir la thèse d'une aide au peuple irakien, otage d'un dictateur alors que les États-Unis n'ont cessé, au cours de l'histoire d'après-guerre, d'appuyer et même de former des dictateurs à travers le monde comme des alliés sur lesquels ils pouvaient compter pour satisfaire aux besoins du système capitaliste dans leur conquête du monde sans être dérangé ni embêté. L'essentiel se trouve dans leur besoin impératif à soutenir la croissance économique dans leur propre pays et si possible d'irriguer l'expansion de l'idéologie économique américaine vers d'autres points du globe qui favoriseront l'apport de nouvelles sources de revenus et de profits.

Cette manière de concevoir le monde n'est pas partagée par tous, évidemment. C'est alors que toute une artillerie de pressions s'exercent sur les récalcitrants pour qu'ils acceptent l'idéologie américaine et ses structures socio-économiques. On n'a qu'à penser au FMI ou à la Banque mondiale qui ont obligé de nombreux pays sous-développés à user de mesures draconiennes (coupures dans les services, augmentation du coût de la vie, etc.) qui a déclenché des conflits internes et des révoltes des pauvres parmi les pauvres. Dans presque tous les états du monde cette médecine a été administré. Nous avons connu cette logique ici aussi lorsqu'il a été question de rembourser la dette.

Il n'est donc pas nécessaire de soutenir les pauvres ou les démunis, l'important est de favoriser une économie de marché qui encourage la croissance des profits. L'élévation du niveau de vie n'appartient pas à tout le monde.

Les conséquences de cette politique ne préoccupent nullement l'empire. Comme il ne se préoccupe pas des conséquences de la guerre puisqu'il s'agit d'un instrument parmi bien d'autres. En fait, l'histoire de la guerre contre l'Irak se présente comme une étape vers une hégémonie américaine mondiale. Et rien ne l'arrêtera, rien.

Vous pouvez laisser votre opinion dans le forum.


Richard Chartier

Vous trouverez d'autres critiques de livres de Richard Chartier sur le site internet du magazine RG : www.rgmag.com


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NOUVEAU Une trilogie littéraire émouvante signée Jean-Paul Tessier

-La déportation des homosexuels: une honte pour l'humanité:

-Les oubliés de la mémoire de Jean Le Bitoux, éd. Hachette Littératures, 2002
-Moi Pierre Seel, déporté homosexuel, éd. Calman-Lévy, 1994
-La déportation des homosexuels, Onze témoignages, Allemagne 1933-1945, Lutz Van Dijk, éd. H&O, 2000

-Seconde entrevue exclusive avec l'auteur Didier Godard
-Entrevue exclusive avec l'auteur Didier Godard
-Lancement à Paris: Manigances, Roman par Denis-Martin Chabot
-De Superbes Agendas, Éditions Broquet
-Roman Gai : "Du côté des garçons", Alex George
-Comédie de Moeurs Légères: "La nuit des reines", Michel Heim
-Roman Gai : "Dix petits phoques", Jean-Paul Tapie
-Essai : "Le péché, la bête et l'homme", Direction de Jean-François Bouvet, Le Seuil
-Revue : Sélection du Reader's Digest, juillet 2003
-Entrevue : MANIGANCES, Roman pour adultes, Denis-Martin Chabot
-SERIAL FUCKER, Journal d'un barebacker, Erik Rémès
-Les fleurs sauvages du Québec, Tome I et II, Lise Daigle et Pierre Daigle
-Attirer les oiseaux chez soi, Suzanne Brûlotte
-Aménagement paysager pour le Québec, Techniques pratiques pour le jardinier, Larry Hodgson et Judith Adam
-Samuel de Champlain, Père de la Nouvelle-France, F. Légaré
-Antoine Labelle, L'Apôtre de la colonisation, Pierre Couture
-Revue: Fleurs, plantes, jardins
-Revue: Sélection du Reader's Digest, Avril 2003
-Rencontre avec l'auteur Pierre Salducci
-Histoire de guerre
-Le Retour - Introduction
-Récit : Du fond de ma cabane, Éloge de la forêt et du sacré, Jean Désy
-Roman : Un amour de Salomé, Linda Leith
-Roman : Ring, Normand Cazelais
-Roman : La Porte du soleil, Elias Khoury
-Revue : Avant/Après : les secrets des plus belles Salles de bains
-Revue : Guide complet d'initiation à la Culture hydroponique
-Littérature gaie : « Le couple homosexuel et le droit », Flora Leroy-Forgeot et Caroline Mécary
-Essai : « Un poète en politique : les combats de Victor Hugo », Henri Pena-Ruiz et Jean-Paul Scot
-Essai : « Jean Girard, musicien en Nouvelle-France », Élisabeth Gallat-Morin
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-Un roman d'enquête de Guillaume Prévost qui se déroule à la Renaissance dans les rues de Rome : « Les sept crimes de Rome »
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-Le fameux et bouleversant livre de Michel Dorais : « Mort ou fif »
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-Les extraordinaires guides d'identifications des éditions Broquet sur les oiseaux québécois
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