Rencontre avec Pierre Salducci
Pierre
Salducci est un auteur gai prolifique. Il a été
critique littéraire au quotidien "Le Devoir"
ainsi qu'à la radio et la télévision de
Radio-Canada. Lauréat du grand Prix de la nouvelle de
la ville de Saint-Quentin (Picardie, France) en 1992, il a publié
son premier recueil l'année suivante "Souvenirs
inventés" chez VLB éditeur. Ont suivi un
roman "Retour sur les années d'éclipse (éd.
Stanké, 1996), un livre avec l'animateur de télévision
Gaston L'Heureux, une publication des textes de Yves Navarre,
suivi de "Journal de l'infidèle" (Vents d'Ouest,
2000) et "Nous tous déjà morts" (éd.
Stanké, 2000). Il a dirigé la Collection "L'Heure
de Sortie" chez Stanké qui, malheureusement, n'existe
plus. Son dernier projet: un site Internet littéraire.
Entretien donc avec un personnage dynamique et passionné
de littérature.
Question 1: M. Salducci, une question me
brûle les lèvres et je ne peux faire autrement
que de vous la formuler au début de l'entrevue. Vous
avez dirigé la Collection L'Heure de la Sortie chez Stanké
qui publiait une littérature gaie très intéressante.
Je pense, entre autres, au livre de Robert Pelchat "Derrière
le sang humain" édité en 1956 et qui abordait
à l'époque l'homosexualité, un chef-d'œuvre
que vous avez repris sous le véritable nom de l'auteur
ou encore "Nous étions l'histoire en marche"
de Felice Picano, superbe roman qui dépeint l'histoire
de la vie gaie en Amérique et vous-mêmes avec votre
livre troublant et touchant "Nous tous déjà
morts" qui relate l'existence bouleversée d'un jeune
homme atteint du sida… Serait-ce trop indiscret de vous
demander pourquoi cette Collection n'existe plus ?
- C’est une décision purement économique
qui a été prise contre ma volonté. Il faut
savoir que les éditions Stanké ont été
rachetées par le groupe Québécor et toute
l’équipe qui travaillait avec moi chez Stanké
a changé. Le nouveau directeur a d’abord déclaré
qu’il était intéressé à continuer
la collection, puis il m’a fait savoir qu’elle coûtait
trop cher et qu’elle n’était pas assez rentable.
Je n’ai jamais su si c’était les véritables
raisons. Je crois que la collection se portait bien et qu’elle
suscitait l’intérêt. J’ai toujours
eu le soutien de la presse gaie (RG, Fugues, Être), et
même de journalistes comme Aline Apoltoska, Robert Chartrand
et Pierre Thibeaut. Malheureusement, la collection a quand même
beaucoup souffert du manque de soutien des médias grand
public et de l’acharnement de certains détracteurs
comme la journaliste Elisabeth Benoit dans « Lettres québécoises
» ainsi que des auteurs gays comme Mario Cyr et Pierre
Samson qui étaient contre ce genre d’initiative.
C’est d’autant plus déplorable qu’en
très peu de temps, la collection a fait un énorme
travail et qu’elle avait son rôle à jouer
dans le paysage littéraire québécois. Comme
vous le rappelez fort à propos, j’ai réédité
Robert Pelchat qui était complètement oublié,
j’ai fait traduire Picano pour la première fois
en français et j’ai lancé Pascal Delorme
qui est un auteur prometteur. La collection était un
bon tremplin pour faire découvrir des auteurs, non seulement
ici mais en France, puisque les livres étaient distribués
en Europe. Aujourd’hui, les auteurs gais québécois
ne savent absolument plus vers qui se tourner et c’est
très regrettable. Ça remet en cause la possibilité
d’une relève. Mais je suis très fier de
ce que j’ai fait. Je recommencerai demain si c’était
possible.
Question 2: Qu'est-ce qui vous a donné
le goût à l'écriture, d'où vient
cette passion de la littérature ?
- Vous savez, je vais répondre comme
tout le monde que j’ai toujours écrit. C’est
très mystérieux ce genre de chose. On ne sait
pas vraiment d’où ça vient. Je me souviens
que dès que j’ai commencé à écrire,
vers huit ou dix ans, à la petite école, mes professeurs
lisaient mes textes à tout le monde et les affichaient
sur les murs. On me félicitait souvent. Et ça
a continué comme ça pendant toute ma scolarité.
Mais c’est surtout à l’adolescence, quand
on a plein de tourments intérieurs à exprimer,
que l’écriture est devenu un véritable moyen
d’expression. Mais là encore, c’était
un moyen d’expression personnel. On ne pense pas tout
de suite à la publication. Je n’y ai pas pensé
avant l’âge de 25-26 ans. Et puis après,
ça s’enchaîne tout seul. Vous envoyez vos
textes, un éditeur vous remarque, puis un autre. Le chemin
se fait sans qu’on s’en rende tout à fait
compte, un peu malgré soi. Ce qui est sûr, c’est
que le goût de la lecture débouche sur le goût
de l’écriture et vice versa. Et j’ai toujours
beaucoup lu. Mes études en littérature et en linguistique
m’ont également permis d’aborder l’écriture
sous un aspect plus formel. C’était comme un jeu,
une exploration intellectuelle et personnelle.
Question 3: De ce que je connais de vos
œuvres, vous n'avez pas écrit seulement des romans
gais, pouvez-vous nous décrire votre parcours littéraire
?
- En fait, de tous mes livres, il n’y
en a que deux où il n’est pas question d’homosexualité,
ce sont celui sur Robert Charbonneau et celui sur Gaston L’Heureux.
Il faut dire que le sujet ne s’y prêtait pas ! Mais
sinon, l’homosexualité est partout dans mes écrits.
Dès le début, de façon plus ou moins affirmée.
C’est sûr que l’homosexualité qui apparaît
dans « Souvenirs inventés » ou « Retour
sur les années d’éclipse » n’est
pas la même que dans « Journal de l’infidèle
» ou « Nous tous déjà morts ».
Je dirais que plus le temps passe et moins je me censure. Je
dis tout. Je ne supporte plus l’hypocrisie sur ce sujet.
Il faut dire que le fait de vivre à Montréal m’a
rendu très militant, alors que je ne l’étais
pas du temps où je vivais en France. Enfin, je dois préciser
que je fais partie de la génération de gais qui
a vu disparaître pas mal de copains en pleine jeunesse
sans qu’on comprenne pourquoi et que ça m’a
forcément poussé à réagir.
Question
4: Dans la préface du livre "Écrire gai"
vous avez souligné une aventure littéraire navrante
lors de la publication de votre ouvrage "Un condamné
à vivre s'est échappé" (éd.
Vents d'Ouest,1997). Vous citez le commentaire de Robert Saletti,
chroniqueur du journal "Le Devoir" qui avait prétendu
que votre livre s'adressait à ceux qui pensaient que
la littérature avait un sexe. Vous dites alors que "de
tels propos montrent bien la confusion qui règne encore
aujourd'hui dès que l'on associe écriture et homosexualité".
Vous croyez qu'elle existe toujours cette confusion ?
- Oui, je crois que pour beaucoup de personnes,
même des gais, littérature homosexuelle égale
littérature pornographique, qui parle de sexe. Alors
que ce n’est pas vrai. Mon roman « Journal de l’infidèle
» est éminemment gai et ne parle pas de sexe. L’identité
gaie ne se limite pas à la sexualité. C’est
un rapport au monde, un rapport de minorité à
majorité. Quand on a été exposé
à la discrimination, ne serait-ce qu’au risque
de la discrimination, ou à n’importe quelle sorte
d’inégalité ou d’injustice, notre
façon de voir la vie change pour toujours. Être
gai, c’est une culture différente aussi. Des goûts
différents, des habitudes et un mode de vie différent.
De toute façon, le commentaire de Robert Saletti était
complètement idiot. Les hétéros pensent
souvent qu’on fait une littérature sexuelle alors
qu’eux font de la grande littérature. Mais il suffit
de regarder comment les auteurs masculins décrivent les
femmes dans les romans pour se rendre compte qu’ils sont
très sexuels aussi. Ils parlent toujours de lèvres
pulpeuses, de seins lourds, de hanches accueillantes, etc. C’est
comme si on disait chaque fois qu’on décrivait
un gars : Il avait des couilles énormes, une poche
bien gonflée et un cul qui ne demandait qu’à
se faire fourrer. C’est la même affaire. Seulement
les hétéros ont le droit et pas nous.
Question 5: Selon vous, la littérature
gaie existe t-elle vraiment ou si ce que l'on nomme ainsi ne
fait pas parti de l'ensemble de la création culturelle
d'une société ?
- Je dirais que c’est les deux à
la fois. La littérature gaie existe vraiment, c’est
sûr. C’est une littérature à part,
qui a ses propres règles, ses propres références,
ses auteurs, son histoire, son public, etc. De nombreuses études
universitaires ici et ailleurs ne cessent de nous le démontrer.
Mais en même temps, rien n’est jamais complètement
isolé et coupé de tout. Chaque culture est reliée
à une autre. Chaque ensemble est un sous-ensemble d’un
ensemble plus grand. Je fais de la littérature gaie,
mais je suis aussi classé dans littérature québécoise,
littérature française, littérature contemporaine,
etc. Ce n’est pas parce qu’on appartient à
un groupe qu’on ne peut pas appartenir aux autres. Personnellement,
comme je ne me sens ni Québécois ni Français,
je crois que littérature gaie est ce qui me va le mieux
ou littérature francophone !
Question 6: Est-ce que la communauté
homosexuelle recherche vraiment une littérature exclusivement
gaie ?
- Il est difficile de répondre à
cette question. Ça dépend un peu des pays et des
générations. Il y a encore une dizaine d’années,
j’aurais répondu oui, que c’était
évident, que la littérature gaie servait de repères
et de lieu de réflexion à la communauté.
Mais depuis, les choses ont beaucoup changé. Le cinéma
gai s’est beaucoup développé, les sites
gais sur le net aussi, et cela constitue une alternative à
la littérature gaie qui, de ce fait, peut paraître
moins importante pour certains gais. Étrangement, malgré
cela, je sais que la littérature gaie est en pleine expansion
en ce moment en France où il n’y a jamais eu autant
d’éditeurs gais et de librairies gais qu’aujourd’hui.
La revue RG parlait récemment de « Transports parisiens
» qui est une sorte de « Chroniques de San Francisco
» en français et exclusivement gai, et qui connaît
un énorme succès. C’est dire qu’il
y a encore une demande pour ça. Même au Québec,
certains lecteurs sont restés très fidèles
à cette littérature.
Question 7: Vous avez mis en ligne un site
Internet ( www3.sympatico.ca/salducci
ou salducci.com )
consacré à la littérature. D'où
vous est venu l'idée d'un site Internet ? Quel est
l'objectif de ce site ? Qu'est-ce qu'on y retrouve ?
- Ce site est une grande joie dans ma vie. L’idée
est venue essentiellement d’un besoin de visibilité.
Vous savez, un livre prend parfois plusieurs années à
écrire et une fois qu’il est publié, il
peut disparaître en six mois à peine pour ne plus
jamais refaire surface. Je crois que tous les auteurs doivent
trouver ça frustrant. Par ailleurs, le fait d’écrire
des livres gais suscite une énorme censure de la part
des médias, et même des librairies. On m’a
rapporté par exemple que certains libraires de l’Outaouais
avaient refusé « Journal de l’infidèle
» parce qu’on y voit un homme nu sur la couverture.
C’est dire ! Quant aux médias, à part la
presse gaie, il ne faut s’attendre à rien. Alors,
un site, c’est formidable parce que ça permet de
redonner de la visibilité à tout ce travail, de
mettre les livres dans leur contexte, etc. Ça rappelle
au public que les livres existent toujours même si on
ne les voit plus en librairie. Par ailleurs, c’est un
extraordinaire espace de liberté, où on peut tout
dire, quand on veut, comme on veut, sans censure pour une fois.
Enfin, c’est aussi une occasion de regrouper les individus
et d’échanger au-delà des frontières.
Le nombre de rencontres virtuelles que j’ai faites depuis
que mon site est en ligne est absolument hallucinant. Et vous-même,
vous en faites partie ! Bien sûr un site demande beaucoup
de temps, mais ça en vaut largement la peine. Et puis,
il ne faut pas voir ça comme un travail, mais plutôt
comme une création, un « work in progress ».
En ce qui me concerne, j’ai voulu ce site comme le prolongement
de la démarche d’"autofiction" que j’ai
entreprise dans mes livres par le biais du personnage de Pierre
Fortin. Après la parution de « Nous tous déjà
morts », j’ai arrêté d’écrire
pendant plus d’un an. Je ne savais plus quelle direction
prendre. Le fait de construire un site m’a remis à
l’écriture et dirigé vers d’autres
voies.
Question
8: Quels sont vos projets futurs ? Avez-vous un autre roman
en chantier ?
- Il se passe plein de choses en ce moment.
Je travaille les dernières corrections de mon prochain
livre qui s’appelle « Ma vie me prend tout
mon temps » et qui sortira cet automne chez Vents
d’Ouest. Les lecteurs peuvent d’ailleurs voter sur
mon site pour choisir l’illustration qu’ils veulent
voir apparaître sur la couverture. Ce livre reprend le
point de vue de Pierre Fortin mais dans plusieurs histoires
indépendantes. Ça se passe un peu partout dans
le monde, mais c’est très gai. C’est un volume
assez différent de mes précédents, dans
la mesure où il y a beaucoup plus de personnages, y compris
des personnages féminins, ce qui est plutôt nouveau
pour moi. Parallèlement, j’ai commencé tout
récemment l’écriture d’un nouveau
roman choc que j’ai appelé « Grossière
indécence ». Je crois que c’est un titre
qui parle à bon nombre d’entre nous ! C’est
encore Pierre Fortin, mais en 1991, installé au Québec.
Ce sera mon premier roman qui se passe ici et j’en suis
vraiment enchanté. J’avais hâte de pouvoir
m’exprimer sur certains sujets liés au Québec,
à l’immigration et au statut de Français.
Autre nouveauté, le roman va loucher un peu du côté
du roman policier. Il y aura une enquête, des policiers,
la prison, mais pas de meurtre ! Si tout va bien, le livre pourrait
s’écrire assez vite. Mais en même temps,
tout peut arriver, et il ne faut jamais prendre un livre pour
acquis. D’autant plus que je dois toujours continuer à
m’occuper de mon site…
Nous vous invitons à visiter le site
de Pierre Salducci. BONNE LECTURE!
www3.sympatico.ca/salducci
ou
salducci.com
Histoire de guerre
Réflexion de Richard Chartier
La guerre annoncée des États-Unis
d'Amérique contre le régime irakien de Saddam
Hussein se déroulera bientôt avec ou sans la participation
de l'ONU. Le plan Bush, de toute manière, ne laissait
aucune chance à la paix. La logique américaine
depuis de nombreuses années fonctionne sur un principe
unique qui étend ses ramifications dans la réalité
économique du monde.
En effet, les États-Unis
impose un agenda politique dont le seul objectif est de pouvoir
étendre son influence sur la planète. Ainsi, lorsque
la puissance américaine parle d'un processus de paix,
il faut plutôt comprendre par là "le processus
de paix américain" pensé, digéré
et conçu par les États-Unis et qui doit, qu'on
le veuille ou non, s'imposer et s'ancrer selon l'idéologie
de l'empire américain dont la fonction est de protéger
et de faire croître les intérêts des multinationales
et des compagnies transnationales. La doctrine du géant
américain est, comme on le sait, de permettre au capitalisme
de rayonner dans tous les pays du monde et d'initier d'abord
et avant tout un système qui favorise l'émergence
des entreprises et l'accumulation au plus vite de profits, souvent
au détriment des peuples, des cultures et de l'environnement.
Peu importe les moyens, il est nécessaire d'encourager
la libre entreprise, les conglomérats financiers, la
course effrénée à la consommation et à
l'accumulation de biens. L'un de ces moyens est la guerre.
Cet outil facilite l'expansion
de l'empire mais aussi les investissements dans les technologies
de pointe, la science militaire et l'industrie de l'armement.
À eux seuls, ces entreprises engloutiront des milliards
de dollars pour perfectionner des instruments qui donneront
aux américains une plus grande puissance et une assise
incontestable sur la planète. De plus, elles insuffleront
de nouvelles acquisitions technologiques qui inonderont le marché,
faisant ainsi gonfler les ventes et les profits. La guerre n'a
pas pour seul fin la mainmise sur le pétrole ou sur des
ressources, elle assure aux États-Unis une sécurité
et une stabilité en faveur de ses propres intérêts
économiques. Ils n'éprouvent aucun besoin d'instaurer
un régime démocratique, à preuve les nombreux
coups d'états soutenus par la CIA dans les pays d'Amérique
latine afin d'instaurer des gouvernements dictatoriaux.
C'est pourquoi il est tellement
risible d'entendre Bush soutenir la thèse d'une aide
au peuple irakien, otage d'un dictateur alors que les États-Unis
n'ont cessé, au cours de l'histoire d'après-guerre,
d'appuyer et même de former des dictateurs à travers
le monde comme des alliés sur lesquels ils pouvaient
compter pour satisfaire aux besoins du système capitaliste
dans leur conquête du monde sans être dérangé
ni embêté. L'essentiel se trouve dans leur besoin
impératif à soutenir la croissance économique
dans leur propre pays et si possible d'irriguer l'expansion
de l'idéologie économique américaine vers
d'autres points du globe qui favoriseront l'apport de nouvelles
sources de revenus et de profits.
Cette manière de concevoir le monde n'est
pas partagée par tous, évidemment. C'est alors
que toute une artillerie de pressions s'exercent sur les récalcitrants
pour qu'ils acceptent l'idéologie américaine et
ses structures socio-économiques. On n'a qu'à
penser au FMI ou à la Banque mondiale qui ont obligé
de nombreux pays sous-développés à user
de mesures draconiennes (coupures dans les services, augmentation
du coût de la vie, etc.) qui a déclenché
des conflits internes et des révoltes des pauvres parmi
les pauvres. Dans presque tous les états du monde cette
médecine a été administré. Nous
avons connu cette logique ici aussi lorsqu'il a été
question de rembourser la dette.
Il n'est donc pas nécessaire
de soutenir les pauvres ou les démunis, l'important est
de favoriser une économie de marché qui encourage
la croissance des profits. L'élévation du niveau
de vie n'appartient pas à tout le monde.
Les conséquences de cette politique ne
préoccupent nullement l'empire. Comme il ne se préoccupe
pas des conséquences de la guerre puisqu'il s'agit d'un
instrument parmi bien d'autres. En fait, l'histoire de la guerre
contre l'Irak se présente comme une étape vers
une hégémonie américaine mondiale. Et rien
ne l'arrêtera, rien.
Vous pouvez laisser votre opinion dans le forum.
Richard Chartier
Vous trouverez d'autres
critiques de livres de Richard Chartier sur le site internet
du magazine RG : www.rgmag.com
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NOUVEAU Une
trilogie littéraire émouvante signée Jean-Paul
Tessier
-La déportation des homosexuels: une honte pour l'humanité:
-Les oubliés de la mémoire de Jean Le Bitoux,
éd. Hachette Littératures, 2002
-Moi Pierre Seel, déporté homosexuel, éd.
Calman-Lévy, 1994
-La déportation des homosexuels, Onze témoignages,
Allemagne 1933-1945, Lutz Van Dijk, éd. H&O, 2000
-Seconde entrevue exclusive avec
l'auteur
Didier Godard
-Entrevue exclusive avec
l'auteur
Didier Godard
-Lancement à Paris: Manigances, Roman par
Denis-Martin
Chabot
-De Superbes
Agendas, Éditions Broquet
-Roman Gai : "
Du
côté des garçons", Alex George
-Comédie de Moeurs Légères: "
La
nuit des reines", Michel Heim
-Roman Gai : "
Dix
petits phoques", Jean-Paul Tapie
-Essai : "
Le
péché, la bête et l'homme", Direction
de Jean-François Bouvet, Le Seuil
-Revue :
Sélection
du Reader's Digest, juillet 2003
-Entrevue :
MANIGANCES,
Roman pour adultes, Denis-Martin Chabot
-SERIAL
FUCKER, Journal d'un barebacker, Erik Rémès
-Les
fleurs sauvages du Québec, Tome I et II, Lise Daigle
et Pierre Daigle
-Attirer
les oiseaux chez soi, Suzanne Brûlotte
-Aménagement
paysager pour le Québec, Techniques pratiques pour
le jardinier, Larry Hodgson et Judith Adam
-Samuel de
Champlain, Père de la Nouvelle-France, F. Légaré
-Antoine Labelle,
L'Apôtre de la colonisation, Pierre Couture
-Revue:
Fleurs, plantes, jardins
-Revue:
Sélection
du Reader's Digest, Avril 2003
-Rencontre avec l'auteur
Pierre
Salducci
-Histoire de guerre
-Le Retour - Introduction
-Récit
:
Du fond de ma cabane,
Éloge de la forêt et du sacré, Jean Désy
-Roman
:
Un amour de Salomé,
Linda Leith
-Roman
:
Ring,
Normand Cazelais
-Roman
:
La
Porte du soleil, Elias Khoury
-Revue
:
Avant/Après
: les secrets des plus belles Salles de bains
-Revue
: Guide complet d'initiation à la
Culture
hydroponique
-
Littérature
gaie : «
Le
couple homosexuel et le droit », Flora Leroy-Forgeot
et Caroline Mécary
-
Essai : «
Un
poète en politique : les combats de Victor Hugo »,
Henri Pena-Ruiz et Jean-Paul Scot
-Essai : «
Jean
Girard, musicien en Nouvelle-France », Élisabeth
Gallat-Morin
-Essai : «
Plaidoyer
pour la paix », Érasme, Traduit du latin
et présenté par Chantal Labre
-
Loisirs : «
Étiquette
et règles de golf pour tous », Pierre
Allard
-Un essai de Jean-Paul Dubois pour mieux connaître l'Amérique
profonde : «
Jusque-là
tout allait bien en Amérique »
-Un roman d'enquête de Guillaume Prévost qui se
déroule à la Renaissance dans les rues de Rome :
«
Les
sept crimes de Rome »
-Des suggestions de
cadeaux :
des livres sur les oiseaux et les champignonsDes
revues
intéressantes et passionnantes pour les amateurs d'oiseaux
et du Moyen-Âge
-Le fameux et bouleversant livre de Michel Dorais : «
Mort ou fif »
-Le thriller de William Bayer : «
Mort d'un magicien »
-Un beau bouquin sur la nature : «
Les prodigieux secrets
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-Les extraordinaires guides d'identifications des éditions Broquet
sur
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-Entrevue avec
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-Entrevue exclusive avec l'auteur Roland Michel Tremblay à
propos du roman «
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