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Sommaire de cette page Éditorial
spécial guerre!
ÉDITORIAL SPÉCIAL
GUERRE! Je m’appelle Amhed et j'ai 17 ans. Je suis le chef de famille, parce que je suis le seul homme qui reste depuis la mort de nos parents. Mes 4 sœurs et moi vivons une guerre, un conflit commandé par les américains qui nous ont choisi pour cible. Notre président n'est pas un saint, loin de moi cette pensée; il manipule le peuple iraquien depuis près de 30 ans et aucun de nous ne peut contester, mais il s'agit l? de notre pays, de notre territoire et de nos vies. Nous gérons tout cela entre nous et selon la volonté d'Allah. Notre pays n'a pas attaqué les américains. Un président ignorant qui ne connaît ni notre pays, ni nos coutumes a décidé que nous représentions le mal, car, s'il faut le croire, chaque iraquien est porteur du virus du mal. Des milliers d'entre nous vont mourir inutilement, des enfants surtout. Peut-être vaut-il mieux qu'il en soit ainsi puisque de toute façon, il n'y a pas assez de nourriture ni de médicaments pour prendre soin de nous depuis la guerre du Golfe. Les américains ont tout pris, ce qu'ils donnent contre du pétrole nous arrive au compte-goutte. Si notre président représente le diable, le mal, alors pourquoi le président Bush qui est issu d'un pays de liberté, attaque-t-il un peuple constitué de 42% d’enfants plutôt que de se rendre directement à la source du mal? À compter de maintenant, par simple patriotisme, je me range du côté de Saddam, juste pour faire chier celui qui nous attaque; nous allons lui donner d’excellentes raisons de nous haïr!……….. Voilà, les bombardements ont commencé, il y a une semaine, et ça ne cesse presque pas. Des bombes, une attaque dirigée, calculée, précise, fomentée par quelqu'un qui n'a aucune idée de ce que peut-être la souffrance d'un peuple qui ne comprend rien à ce qui lui arrive. Comme si ce n'était pas assez, Bush a demandé au congrès, qui le lui accordera, des subsides supplémentaires de 75 milliards de dollars pour sa guerre inutile et incohérente. Ces argents serviront, non pas à détruire Saddam Hussein, mais à terroriser des enfants qui n=ont aucun pouvoir sur cette politique internationale qui se joue ? un niveau qu'ils n'atteindront jamais. Ce petit iraquien dont l'avenir est bouché, je l'ai inventé, bien sûr, mais je demeure persuadé qu'ils sont très nombreux ? se demander quels dieux sont tombés sur la tête. Bush et Saddam, chacun à sa façon, se prennent pour Dieu et agissent en son nom. L'américain l'invoque à tout venant depuis qu'il a été sauvé de l'alcoolisme et l'iraquien se l'est approprié depuis qu'il a compris qu'il s'agissait d'un pion important dans la guerre qu'il mène contre son peuple depuis une trentaine d'années. Des fous qui jouent aux petits soldats avec la vie de gens bien en chair. Dans tout ce magma honteux, Bush a le culot de demander aux autorités iraquiennes de ne pas maltraiter ses soldats prisonniers en respectant la convention de Genève. Depuis quand peut-on exiger des autres du respect de quoi que ce soit alors qu’on viole impunément la charte des Nations-Unies en créant du même coup un dangereux précédent?! Dorénavant, n'importe quel ti-clin ( mec) pourra prétendre ? l'invasion ou ? l'attaque d'un territoire soi-disant ennemi sans l'accord préalable des Nations-Unies ou de l'Otan ou de qui sais-je encore qui en bout de ligne ne sert plus à rien. Finalement, malgré les manifs monstres partout sur la planète, les protestations de gens importants, les pétitions et les insultes, le twit (con) de Washington a décidé de guerroyer. Vous remarquerez qu'aucun des dirigeants n'ira sur le terrain. Ils laisseront une fois encore le bon peuple se battre au nom de la patrie. Foutaises! Je suis si enragé, une telle désolation m’habite depuis ces 8 jours de guerre, qu’il ne se passe pas une heure sans que j’y réfléchisse en essayant de saisir le but et les enjeux véritables de cette boucherie. Des ponts ont été détruits, des boucliers humains assurent la sécurité de Hussein, la nourriture se fait rare, les médicaments, une denrée presque absente. Chaque matin m’apporte son lot de mauvaises nouvelles en provenance du front et chaque fois, on me fournit une raison supplémentaire de détester les américains. Pas individuellement, cela va sans dire, mais du premier jusqu’au dernier des twits se trouvent quelques millions d’imbéciles prêts à gober telles des mouches tout ce que Bush leur dit. Le néo-maccarthysme fait son œuvre, comme dans les années 50 pendant lesquelles le sénateur MacCarthy faisait une chasse virulente contre le communisme. Bush chasse le diable sur son propre terrain et ailleurs car une guerre s’est engagée non seulement en territoire iraquien, mais aussi entre une partie d’Hollywood, des artistes et les journaux, les médias achetés par le gouvernement américian tel le réseau Fox qui ne diffuse que des mensonges, des montages créés par des experts de la frime et commandés par le gouvernement. Bush est de religion méthodiste et a grandi dans une ville du Texas qui se nomme Midland (la terre du milieu). Dans cette ville de moins de 100,000 habitants existent pas moins de 70 églises ou lieux de prières d’autant de confessionnalités différentes. Ça nous donne une vague idée de ce que le petit monsieur possède comme impression du monde et de la vie. Dans cette terre du milieu, on y apprend à prier, à compter et à prier, à s’exprimer en priant, à écrire et lire la Bible dans toutes ses versions, du plus ancien des anciens testaments au dernier né de la secte des Chuch of cowboy of south-west. Believe it or not!!!….... Je ne sais pas ce qui surgira de ce conflit insensé,
ce que j’entrevois par contre est un long et dur combat
pour les iraquiens. Bush et Blair se foutent éperdument
du sort de ce peuple meurtri par un fou et attaqué par
deux autres fous. La folie des hommes ne s’arrêtera-t-elle
donc jamais?! Combien d’inconscients, combien de dictateurs
qui jouent à la guerre la population mondiale devra-t-elle
encore connaître avant d’avoir une vraie et perpétuelle
paix…? La destruction complète de notre monde est-elle
la seule solution? Serge Brousseau Morin
Il n’est certes pas drôle de parler ou d’entretenir les gens de guerre, de petits soldats, de chars d’assauts, de champs de bataille, de bombardements et tout le bataclan, mais à vrai dire, il semble que nous n’y échapperons pas. Je suis à lire un bouquin passionnant que je vous suggère, et je ne veux pas empiéter sur la chronique de Richard Chartier, mais intérêt oblige, il s’agit de « La guerre des Bush » les secrets inavouables d’un conflit par Eric Laurent, grand reporter et spécialiste de politique étrangère. On y apprend des tas de trucs insoupçonnés ou alors j’étais moi-même tout à fait hors champ ou en dehors de mes pompes. Plus la lecture avance et plus l’intérêt se fait sentir en apprenant par exemple que la famille Bush, depuis l’arrière grand-père, est marchande d’armes. Ils sont sur terre pour aider les gens à s’entretuer, à détruire, à démolir. D’ailleurs, le père et George W, le fils président, sont d’horribles punaises de sacristie qui jouent les bons petits cathos et qui sont pourtant prêts à tuer des innocents sous des prétextes idiots et faux. Comme tout le monde, je n’aime pas Saddam Hussein. Il s’agit d’un dictateur qui a mis la main basse sur quelques millions d’Iraquiens qui voudraient sans doute le foutre à la porte s’ils en avaient la possibilité. Sauf qu’il est très difficile de se révolter ou de soulever un point à discuter lorsque les forces gouvernementales vous placent un sbire responsable à lui seul de surveiller les moindres gestes et les allées et venues de chacun des habitants d’une vingtaine de maisons. Oui, il y a un cerbère nommé pour surveiller la vie d’une vingtaine de familles dans toutes les villes et tous les villages de cette merveilleuse démocratie. Aie! J’ai déjà vu mieux… De l’autre côté de la planète, il y a un très grand pays nommé les Etats-Unis d’Amérique dans lequel vivent 283 millions de personnes qui ne sont pas très bien informées sur la politique étrangère de leur pays. En effet, le président Bush, ses sbires bien à lui, c’est-à-dire : Colin Powell, Rumsfeld, Condoleeza Rice et les autres qui manigancent des jeux dangereux en laissant croire aux américains qu’ils mènent le pays sur la bonne voie. Les manipulations sont si bien tournées, si efficaces que le bon peuple dans sa grande naïveté et sa confiance indéfectible en ses institutions bénies, ses dirigeants et au diable le reste, s’en remet les yeux fermés au sort qu’on leur réserve; on continue à regarder les American Idols ou les soaps insipides du coucher à l’aube et inversement. Pour en revenir à ce livre, on y apprend également que les Américains, sous la férule de IBM, en 1935 et même un peu avant, lors de son arrivée au pouvoir, très exactement le 31 janvier 1933, armaient Adolf Hitler, construisaient des tanks, produisaient des armes et montaient des avions. Ils se sont rendus compte un peu tard des desseins diaboliques du führer. Il était beaucoup trop tard. De même, la famille Bush, appuyée par de nombreux autres serviteurs, amis, collaborateurs et autres, ont armé l’Iraq, puis, sans honte et en amassant des magots invraisemblables, ont transigé des contrats, des pactes et autres traités dans le dos d’un peuple confiant en sa démocratie et sa puissance. Il y a un retour au silence aux U.S.A. Des millions d’Américains ne sont pas du tout d’accord avec les visées de l’administration Bush, ils n’ont pourtant qu’à se taire, de toute façon, les dirigeants ne les écouteront pas. On parle déjà de trahison si vous avez une opinion qui diffère de l’establishment en place. Et vive la démocratie! Des acteurs ont été mis au banc des accusés parce qu’ils se sont prononcés contre la guerre. L’acteur qui incarne le rôle du président dans la série télévisée À la maison blanche ou quelque chose du genre a été menacé de bris de contrat s’il ne se rétractait pas dans ses opinions politiques. Il y avait beaucoup de cela durant les années 50 de McCarthy. Le maccarthysme des délations et de la persécution renaît de ses cendres. On poursuivait ou assassinait les dissidents, les homosexuels et tous ceux qui avaient une tendance à sortir des dogmes établis. Bush est un ancien alcoolique, enfin, UN alcoolo puisqu’on n’en revient jamais. Dans sa folle jeunesse, Monsieur buvait beaucoup, plus qu’il n’est permis, baisait toutes les femmes qu’il trouvait et le reste. Bref, il allait tout à fait dans le sens contraire des édits de l’Église romaine catholique. Monsieur s’est repenti. Monsieur a trouvé la voie de Dieu. Monsieur a été sauvé grâce à la rencontre des pasteurs fondamentalistes de l’Ouest américain. Monsieur a sauvé son couple et sa vie grâce à eux et à l’aimable collaboration de Jésus ou JESUSSSSSSS. Monsieur subventionne tous les groupes religieux fondamentalistes aux Etats-Unis. Il les cautionne. Il les bichonne et prie pour eux. Jésus a sauvé sa vie. Monsieur est devenu ce que les Américains nomment « a born again christian », en français : une brebis égarée revenue au bercail. En d’autres mots, un obsédé de la chose divine qui ne passe pas un paragraphe sans nommer dieu et le diable. Le peuple américain, du moins ceux qui voudraient le voir ailleurs qu’à la Maison blanche, l’ont surnommé The president preacher, le président pasteur. Il fera tout ce qu’il ne dit pas, means : tuer des gens innocents, faire la guerre aux méchantes tapettes, écraser les starlettes trop dénudées, éloigner du diable le tout Hollywood dépravé. Tiens! Comme c’est curieux, si l’on prend les 2 premières syllabes de Hollywood… Holly et qu’on y enlève un L, on lit : holy… saint en français. Le bois saint…Holy wood, il n’est pas dit que Monsieur Bush ne fera pas le parallèle et que… mais que dis-je et qu’invente-je, il n’a pas la capacité intellectuelle de faire le lien entre toutes ces choses (et laissez-moi le bénéfice de m’accorder cette chance…). Monsieur ayant raté toutes ses classes et papa ayant racheté tous ses diplômes… Harvard ou pas! Mais, j’en ai assez de parler de ce débile profond qui néanmoins nous mettra tous bientôt sur la paille, en tout cas, un job comme le mien dont le chiffre d’affaires d’une compagnie comme celle pour laquelle je bosse est dépendante à plus ou moins 65%. C’est gros le marché américain. La planète est en danger, l’eau se raréfie, la pollution des eaux, de la terre et de l’air gagnent des fleurons chaque jour, des millions de gens crèvent de faim, des enfants travaillent dans les mines ou sur des métiers à tisser de certains pays à cinq ans, d’autres se prostituent à 10 ou 12 ans, on envoie des cons dans l’espace qui trouvent le moyen d’exploser au retour et qui font s’envoler en fumée des milliards de dollars qui à eux seuls auraient pu soigner et nourrir des millions de personnes sur le seul territoire des Etats-Unis d’Amérique. Merde et remerde! En bon québécois : Tabarnac… !!! C’est un scandale et une honte inimaginable que d’être aussi bête et inconscient, que de penser à son petit portefeuille et rien d’autre, que d’imaginer, comme un certain Carlyle, les milliards qu’il fera bientôt avec la vente des armes et de la guerre. Etre aussi con tient du dantesque et il s’agit bien ici d’effroyables possibilités. Il est facile de causer de Dieu à journée longue. Il est aisé de diaboliser les homosexuels sans une seule raison valable. Il n’est pas difficile de semer la zizanie chez un peuple épris de liberté et de démocratie en leur rentrant dans le ciboulot dès leur plus jeune âge qu’ils sont les meilleurs, les plus forts et qu’ils possèdent la vérité. Bush et sa clique veulent imposer au monde leur doctrine, leurs valeurs qu’ils considèrent comme étant les seules valables. Vive la liberté d’expression! Vive les U.S.A. et fuck le reste… ! À bientôt,
À en croire le cours actuel des évènements, elle aura lieu cette guerre en fin de compte. Les politiciens, ou plutôt LE politicien nommé Bush, la désire plus qu’il ne désire sa propre épouse à en croire ses agissements et sa mauvaise foi; et elle ne sera pas froide du tout. Sauf qu’elle incitera peut-être certains pays qui n’en veulent pas de ce conflit inutile et lâche à s’esquiver. Or, à mon humble avis, ils finiront quand même par se ranger aux côtés des Américains à force de chantage. Les guerres sont toutes destructrices sans aucune exception; elles sont inutiles, meurtrières et sanglantes. Elles font des milliers, voire des centaines de milliers de victimes qui n’ont pas demandé à mourir ainsi. Tout cela sans compter les massacres, la torture, les meurtres gratuits, les délations, les lâches, les vendus de toutes sortes et j’en passe. Les conflits armés sont une abomination, pourtant, pour quelques raisons obscures, les dirigeants la préparent. Elle arrive sur nous à grands pas et mis à part la population en générale, les Américains la feront coûte que coûte. La société américaine est un genre de garderie à ciel ouvert, constituée de 283 millions d’enfants gâtés n’ayant grandi que physiquement. Ils sont capricieux, rebelles, vengeurs et l’unique valeur importante est leur confort apporté par l’argent. Un perdant aux États-Unis est un rejeté; si tu n’as pas réussi à profiter pleinement des bienfaits (????) que le système américain te propose, tu es un moins que rien. La mentalité américaine refuse de prendre en charge ses 40 millions de citoyens incapables de se faire soigner parce que c’est trop cher. On te pousse pour réussir à faire du fric quitte à écraser tout le monde sur ton passage. L’argent a plus de pouvoir que tous les sentiments honorables. Donc, comme le système est fondé sur l’argent, il faut en faire en guerroyant, ça rapporte. Les États-Unis est le plus gros fournisseur d’armes au monde. La famille Bush a fait fortune en vendant des armes, entre autres aux pays pauvres. Ils ont fourni les pays d’Amérique du Sud pour leur révolution ou leur guerre civile, ils en ont aussi vendus à Saddam! Ils ont beaucoup perdu ces derniers temps parce qu’ils n’en ont plus beaucoup vendu. Pas de conflits, pas d’armes. Alors, soyons lâches, et cherchons un bouc émissaire. Pas en Europe, se disent-ils, nous sommes amis, même avec les Russes, alors, cherchons ailleurs. Petit mec Bush, extrême droite religieuse, n’aime pas les musulmans, ils n’ont pas le bon Dieu; de surcroît, son papa n’a rien gagné lors de la guerre du Golfe de 1991. Une sorte de vengeance personnelle, mais pas contre Ben Laden, celui-là les connaît tous : Bush, Chirac, peut-être Blair, car Oussama a fréquenté les meilleures écoles du monde occidental et capitaliste, sa richissime famille a aussi fait son argent avec le pétrole, les armes et l’exploitation des masses religieuses. Ils se sont tous côtoyés et voilà la raison pour laquelle on n'entend plus du tout parler de Oussama Ben Laden. Saddam Hussein, qui n’est pas un ange non plus, n’a rien fait jusqu’à maintenant. Il est silencieux face à l’Occident depuis 10 ans, régnant en maître sur un peuple affamé, affaibli et mal soigné composé de 46% d’enfants de moins de 16 ans. Cette guerre assassinerait des centaines de milliers d’innocents manipulés par un dictateur qui soigne son image, présente partout dans le pays, la plus grande réserve de pétrole de la planète. J’ai crû que ce dernier était la raison principale du besoin américain de faire la guerre. Or, il n’en est rien puisque la guerre du Golfe s’est terminée par un accord malhonnête : tu nous donnes ton pétrole contre de la nourriture et des médicaments. Et attention, on te surveille!!! Voilà donc que les états-uniens (!) ne sont pas en manque d’or noir, sans oublier qu’ils ont celui qu’ils extraient du sol texan entre autres. Non, non, on veut juste détrôner un dictateur et ne pas perdre le contrôle sur le Moyen-orient. On a rien fait pour les autres dictatures d’avant, on avait pas d’intérêt, alors… Tito en Yougoslavie, Franco en Espagne, Amin Dada, Pinochet, Bokassa, Somoza, les Kmers rouges du Cambodge, tous des dictateurs qui ont torturé, écrasé, tué, supplicié, martyrisé, fait disparaître des enfants de 16 ans pour conspiration, éventré des mères, violé des femmes, tranché des gorges. L’Algérie avec ses extrémistes religieux qui appliquent la charia en faisant disparaître des familles et même parfois des villages entiers sans que le gouvernement algérien ne réagisse. Tous les persécuteurs que l’Amérique centrale a pu enfanter, qui s’en est préoccupé? Des civils ou des religieux qui se sont rendus sur place au péril de leur vie pour soutenir les victimes de ces guerres civiles atroces. Les Américains n’y sont allés que si leurs intérêts étaient menacés, autrement, forget it! Je ne crois pas que nous éviterons le conflit qui se prépare. Déplacer 200,000 soldats, des porte-avions, du matériel militaire coûte très cher et doit donc forcément rapporter. Ces lâches bombarderont les Irakiens qui ne peuvent posséder d’armes de destructions massives, ils sont trop surveillés depuis la guerre du Golfe. Leurs voisins immédiats, par contre, qui n’ont rien dit jusqu’à maintenant, la Syrie, la Libye, l’immense Iran, croient-ils vraiment qu’ils resteront les bras croisés? Si ces pays se sont déjà battus entre eux, l’islam dorénavant les réuni, les soude assez étroitement pour qu’ils s’entraident. Kadhafi n’est pas un ange, lui itou. Pour terminer, voici cette anecdote véridique. Une employée québécoise, en charge des ventes aux États-Unis, téléphone à un vendeur au Texas. Elle lui demande les renseignements désirés et tout bonnement glisse dans la conversation que les commandes ne rentrent pas vite. Le monsieur (suis vraiment pas sûr de pouvoir lui donner ce titre) répond qu’ils attendent les développements économiques, etc. La dame, en toute innocence et aussi parce que nous ne nous sentons pas du tout impliqués dans ces histoires, lui rétorquent : it’s because of this fucking bastard of Bush…! Une bombe ne fait pas autant de dégâts. Le gars d’engueuler la pauvre employée, de la traiter de tous les noms et même plus, d’ajouter que le Canada est une marmite à terroristes et que notre frontière est une passoire, ce qui n’est pas tout à fait faux non plus dans ce dernier cas, remarquez. La dame, voulant calmer son interlocuteur, lui rétorque que les musulmans ne sont pas des chiens sales, que l’islamisme est une religion de paix et que se sont les extrémistes qui en font une plaie ouverte de brutalité et d’horreur. Réplique du texan : Ce sont tous des écoeurants et nous allons les éliminer les uns après les autres jusqu’au dernier… et je cite la fin de la conversation : our God is the only one! J’ai déjà raconté une histoire semblable il n’y a pas si longtemps, il ne s’agit pourtant pas de la même personne. Le vingt-et-unième siècle sera américain, disait un auteur il y a quelques années. Il oubliait d’ajouter qu’il le sera non seulement économiquement et linguistiquement, mais aussi de façon guerrière. Je ne croyais pas de mon vivant assister à un retour aussi grotesque sur la capacité des humains à s’en remettre à Dieu plutôt qu’à eux-mêmes. Celle-ci est la plus horrible des lâchetés! À bientôt Serge Brousseau Morin
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