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Londres, « La » Ville Gaie Européenne
Trafalgar Square Source de toutes les photos style panorama : Explore London
En
août 2001 je suis devenu le correspondant londonien de la défunte Toile Gaie
Mondiale. Je présente ici toutes mes contributions à ce site. Maintenant
tous mes nouveaux articles se retrouvent sur le site Le Marginal (www.lemarginal.com)
et The Marginal (www.themarginal.com).
SOMMAIRE DES ARTICLES SUR CETTE PAGE
Bienvenue à Londres ! (20 juillet 2001) Où aller en arrivant à Londres : Soho Comment retourner à l’hôtel (si nécessaire) Visa « Working Holiday » bon pour 2 ans Mot de la Fin (du 20 juillet 2001) Les principaux sites gais sur Londres (en anglais) Téléphone et changement de numéros Carte : l’Underground londonien centre-ville Des Nouvelles de Londres (19 mai 2002)nouveau Budapest, Hongrie (19 mai 2002)nouveau Space Family Robinson, Pièce Musicale (19 mai 2002)nouveau Belgo Centraal, Restaurants Belges à Londres (19 mai 2002)nouveau Conclusion du 19 mai 2002nouveau Immigration au Royaume-Uni pour les Gais et Lesbiennes (23 mars 2002)nouveau Les organisations britanniques d'aide aux immigrants (23 mars 2002)nouveau De Londres jusqu’à la Ville de Saguenay via le nouveau Montréal (8 janvier 2002) The Charlatans UK en concert à Wembley (15 décembre 2001) Grâce à Oussama (8 janvier 2002) Les Films incontournables (8 janvier 2002) Le spectacle Taboo de Boy George (17 mars 2002)nouveau Il n'y a jamais eu de meilleur moment que maintenant pour visiter Londres (21 oct. 2001) Kate Winslet, Alison Moyet, Joan Collins et Tennessee Williams dans le West End (21 oct. 2001) Sortir à Mayfair, Londres (21 oct. 2001) Sortir à Earl's Court, Ouest de Londres (21 oct. 2001) Dépêche Mode à l'Aréna de Wembley (21 oct. 2001) L'Attaque sur New York et Washington DC (20 sept. 2001) Ça vaut la peine, de quitter ceux qu'on aime, pour être Éric Lapointe (20 juillet 2001) Les Principaux Clubs Gais de Londres (20 juillet 2001) Les Principaux Bars et Pubs Gais de Londres (20 juillet 2001) Sur une autre page du site : Questions du chroniqueur littéraire de la toile à RM Tremblay à propos de l'Attente de Paris (1 déc. 2001)
20 juillet 2001 - Retour à Le Marginal Littérature
Bonjour lecteurs de la nouvelle toile gaie mondiale. Je suis le nouveau correspondant londonien qui vous fera part de son expérience gaie européenne afin de guider vos futurs voyages et aussi vous informer sur la vie gaie à Londres. Les Britanniques sont souvent jugés lents à agir en ce qui concerne la discrimination contre les gais et lesbiennes, mais heureusement ils sont poussés dans le dos par Bruxelles, siège social de la nouvelle union européenne, qui semble pro-gaie ou du moins plus libérale. Bientôt un couple gai à Londres aura presque autant de droits qu’un couple hétérosexuel. Le maire de Londres vient d’ailleurs d’établir une sorte d’enregistrement des couples gais afin de les aider dans l’acquisition de droits au travail et au niveau de l’immigration. C’est un bon début. Ayant vécu six ans à Londres, un an à Paris, plusieurs mois à Bruxelles, et ayant voyagé dans toutes les grandes villes d'Europe à cause de mon ex-emploi dans les conférences, je puis vous affirmer que dans toute l'Europe on reconnaît Londres comme la ville gaie par excellence. Bien que je sois certain que plusieurs Français vous diront que Paris est la ville gaie à voir, moi je n’en crois rien. Il est vrai que la ville n’est jamais aussi bien que les gens que vous y rencontrez et le « fun » que vous y avez. Ainsi, si vous rencontrez de bons amis à Barcelone, ce sera peut-être votre ville. Personnellement je n’ai pas aimé la vie gaie à Barcelone, mais un ami l’a trouvée extraordinaire. Attention toutefois à Prague. Bien qu’ils semblent avoir découvert la musique londonienne depuis l’abandon du communisme socialisme voilà 10 ans, le jeune qui vous regarde est sans doute un prostitué qui parlera prix après la baise (!), et même de prostitution ou location à long terme si vous êtes à Prague pour un certain temps (!!). Mais ça rehaussera votre confiance d’avoir une vingtaine des plus beaux jeunes hommes de la planète vous regarder comme si vous étiez la plus belle personne de Prague (même si vous êtes vieux, gros et laid, ce qui ne pardonne pas nulle part en Europe (!!!)). Si Londres est la ville gaie par excellence en Europe, c’est peut-être à cause de son village gai qui est assez concentré sur la rue Old Compton Street à Piccadilly Circus et qui s'étend jusqu'à Tottenham Court Road, Leicester Square et Charing Cross. Vous verrez sur la carte de l'Underground (métro) plus bas le grand carré que cela forme dans la ville. Mais aussi il existe énormément de clubs et de bars gais dans tout Londres qui présentent les DJs les plus en demande dans le monde entier. Si comme moi vous demeurez à Londres suffisamment longtemps, vous vous ferez des amis pour la vie et des souvenirs qui rendront le retour dans votre pays très difficile. J’ai plusieurs amis qui sont retournés à Montréal et en France après Londres, et ce n’est pas facile. Vous savez lorsque vous êtes un vrai Londonien ou une vraie Londonienne le jour où vous connaissez tout le monde sur Old Compton Street, que vous avez toutes les cartes V.I.P. des clubs populaires, que vous ne payez plus les entrées et que vous sauter les files d’attente. Et si la police vous retrouve la tête pendante dans la rivière des jardins de la Reine dans St James’ Park, malade de boisson à 5h du matin, alors vous avez réussi : vous êtes un véritable Britannique. Ainsi vous comprenez que vous n’avez plus de vie sociale, juste une vie de clubs et de bars, et qu’il est peut-être temps de changer quelque chose dans votre vie, par exemple de rentrer chez-vous. Ou comme moi, de vous ranger, trouver quelqu’un et devenir un peu pantouflard. Mais ne vous inquiétez pas, cela prend environ deux ans pour en arriver à ce stade, cela en sortant pratiquement tous les soirs de la semaine. Car chaque soir il existe plein d’endroits où aller qui sont remplis de gens. Londres ne dort jamais, comme plusieurs de ses clubeurs d’ailleurs.
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Où aller en arrivant à Londres : Soho
Premièrement il faut aller sur Old Compton Street et voir le village gay que l'on appelle Soho, tout comme à New York (Soho signifie South of Houston). Destination avec l’Underground : Piccadilly Circus. Il faut entrer dans le Village Soho (un pub gai très dragueur et populaire), Old Compton Café (pour s’acheter un sandwich et s’asseoir sur la terrasse) et visiter le magasin gai Clone Zone afin de prendre les journaux gais qui sont d’ailleurs disponibles dans tous les bars et clubs de la ville. C’est alors que vous préparez votre nuit dans les clubs. Vous trouverez dans les pubs des billets pour certains clubs populaires qui seront moins chers et qui vous permettront de sauter les files d’attente qui peuvent parfois être longues après 23h. Notez que le coût d’entrée des clubs est d’environ £ 10 ($ 25 CAN, 100 FF, 15 Euros), mais cela vaut vraiment le coût et vous trouverez également des réductions dans les magazines et journaux gais que vous aurez ramassés et feuilletés sur Old Compton Street. L’entrée dans les bars et les pubs est d’habitude gratuite, plusieurs d’ailleurs présentent des soirées excellentes de musique dignes des clubs environnants, et bien sûr des shows de drag-queens aussi bien que ce que l’on retrouve à Sydney. Bien que dans ce domaine, ce que j’ai vu de mieux était à Cannes en février dernier au « Le 7 (Disco 7) », où un homme est arrivé habillé en Michael Jackson, ou une sorte de monstre qui ressemblait à Michael Jackson, accompagné de danseuses bizarres et professionnelles assez impressionnantes. J’ai d’ailleurs réussi à me chicaner avec la propriétaire et j’ai dû quitter les lieux illico presto. À Cannes, il faut aller au Zanzibar et surtout au Divan. On a vraiment l’impression d’être en famille. Faire partie de la famille cannoise a été mon plus grand plaisir du monde gai jusqu’à aujourd’hui. Certains Anglais que j’ai rencontrés sur place ont même cru mes mensonges lorsque je leur disais que j’étais né à Cannes, que je ne faisais rien de ma vie et que j’aimais bien voir les vedettes venir chaque année au Palais des festivals. Même à Prague on a cru que j’étais un Tchèque. Il n’y a pas à dire, je réussirais à faire croire à des Anglais que je suis chinois s’il le fallait. Pour revenir à Londres, je dirais que cela vaut la peine de sortir de la ville et de faire le tour des pubs gais à l’extérieur du centre. On y fait les meilleures rencontres et on y trouve peut-être des relations plus durables. En effet, le Londonien moyen qui sort dans le centre ou les endroits les plus populaires, semble davantage intéressé par une histoire d’un soir. Alors que c’est tout le contraire de quelqu’un de local qui sort dans son pub gai du coin de la rue.
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Comment retourner à l’hôtel (si nécessaire)
Enfin, le retour à la maison se fait en taxis non officiels qui attendent habituellement à l’extérieur des clubs (ce ne sont pas les taxis noirs familiers que vous voyez sillonner à Londres durant le jour). Clarifiez d’abord le prix, car ils n’ont pas de compteur et sont sans scrupule. Il existe également une compagnie gaie de taxi appelée Freedom Cars que l’on trouve sur Old Compton Street. Mais attention, ça peut prendre du temps avant d’avoir un taxi disponible. Si vous êtes du genre sportif, il existe tout un réseau de bus de nuit (dont les numéros commencent avec un « N » pour Night Bus) que je qualifierais de très efficace, bien que ces autobus à deux étages semblent prendre un temps infini pour se rendre d’un point à un autre dans la ville. Il est habituellement possible de figurer sur les panneaux d'informations quel autobus il faut prendre afin de se rendre à bon port. Notez que tous les bus se rendent ou partent de Trafalgar Square, qui est assez central. C’est d’ailleurs à Trafalgar Square que vous pourrez admirer le grand consulat canadien où vous pourrez vous renseigner si on vous vole votre passeport. Mais Londres n’est pas Bruxelles (où on m’a volé deux fois), aucun de mes amis touristes ne s’est fait attaquer en 6 ans. Et si vous êtes français, eh bien embarquez dans ma N97, elle vous laissera 45 minutes plus tard à South Kensington où vous trouverez le quartier français de Londres et le consulat français où j’ai enregistré mon mariage et signé mon contrat prénuptial. (Je ne blague pas, comment pensez-vous qu’un Québécois puisse vivre en Europe aussi longtemps avec des lois qui ne reconnaissent pas les couples gais ? Mais ça s’améliore me dit-on… pas assez vite à mon goût !) Et le sport dans ces autobus à deux étages est d’écouter ce que tout le monde dit, faire attention à ceux qui sont complètement saouls ou qui vomissent, et il faut soi-même lutter pour ne pas s’endormir et ainsi ne pas rater son arrêt. Moi, ma N97 prend deux bonnes heures pour se rendre de Trafalgar Square à Isleworth où j’habite (Zone 4), et je m’endors à chaque fois. Et Dieu sait combien de fois j’ai fait ce trajet infernal !
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Visa « Working Holiday » bon pour 2 ans
Saviez-vous que si vous avez moins de 28 ans, faites partie d’un pays du Commonwealth (comme le Canada et l’Australie), il est possible d’avoir un visa « Working Holiday » d’une durée de 2 ans afin d’habiter et travailler à Londres ? (Bien sûr les Européens peuvent venir et travailler à Londres sans problème). Il serait même possible d’avoir ce visa si vous êtes plus âgé, il suffit alors de justifier pourquoi vous voudriez ce visa (qui est de voyager et travailler ici et là à des emplois non permanents, alors que bien sûr en réalité vous trouverez un emploi permanent et vous resterez à Londres sans voyager). Veuillez contacter à ce propos votre consulat britannique le plus près pour de plus amples renseignements (j’ignore si les ambassades offrent ces visas). Moi j’ai eu mon visa en une journée au consulat britannique de Paris.
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Mot de la Fin (du 20 juillet 2001)
Voilà pour ce qui est de Londres. Vous trouverez plus bas les divers pubs et clubs londoniens qui ont fait partie de ma vie depuis mon arrivée ici. Je raconte également quelques histoires et mes impressions sur ces endroits. Bien sûr si vous y allez ou si vous avez déjà visité ces endroits ou d’autres bars et clubs, faites-moi part de vos expériences, je me ferai un plaisir de les mentionner ici. Une prochaine fois je vous parlerai du monde gai de Manchester, apparemment ils se targuent d’être mieux que Londres, et je dois avouer que j’aime bien sortir à Manchester. Mais n’oubliez pas que la ville gaie intéressante à part Londres et Manchester en Angleterre, c’est définitivement Brighton dans le sud. C’est sur le bord de la mer avec une atmosphère du sud de la France, et la vie là-bas semble simple et paisible comparée à l’enfer de Londres. Et vous aurez les mêmes chances de rencontrer quelqu’un avec qui passer la nuit, à l’entendre parler son accent British séduisant. Si vous désirez plus de détails sur ma vie londonienne et mes rencontres, je vous invite à visiter mon site L’Anarchiste Couronné qui est rempli de tout ce qui s’est produit depuis mon départ du Canada pour l’Europe. La partie londonienne est surtout dans les deux derniers volets de la trilogie Underground : Mind The Gap et No Way Out, tous en français malgré les titres qui font référence à l’Underground londonien. Merci! Roland Michel Tremblay rm@themarginal.com
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Les principaux sites gais de Londres (en anglais)
Time Out (section gaie) John’s Guide to Gay London (Infos sur les “Leather and Bear Clubs”) Gay London News (Liste des bars avec photos)
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Téléphone et changement de numéros
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Carte de l’Underground londonien centre-ville
Underground (métro) : www.thetube.com Trains : www.railtrack.co.uk
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Londres, 19 mai 2002
Bonjour tout le monde,
Je ne reçois pas beaucoup de commentaires sur ce que j'écris ici, mais comme le nombre de visiteurs est grand, je suppose que vous me lisez tout de même. Eh bien, j'espère que les derniers événements de ma vie londonienne vous intéresseront, ils m'ont déjà inspiré le début d'un nouveau livre appelé Old Street. Old Street parce que c'est la station de métro à Londres où je dois me rendre pour travailler dans ce nouvel emploi dans les conférences européennes.
J'ai souffert de problèmes d'adaptation cependant, je reviens d'une conférence à Budapest où tout ce qui aurait pu mal tourné a mal tourné. J'ai passé près de laisser mon emploi mais je suis revenu, et maintenant je m'en vais à Paris vendredi prochain pour une importante réunion que je dois présider avec d'importants conférenciers, sans rien savoir de ce que sont ces réunions. Nous aurons du plaisir, bien que je passe le clair de mon temps à être assez déprimé et à me lamenter.
Partager avec vous cet enfer m'aidera peut-être à passer au travers. J'ai mis en ligne les 50 premières pages de mon journal que vous pourrez aller lire, et cela en exclusivité complète pour les lecteurs de la Toile Gaie Mondiale. Je ne peux pas faire de lien à partir de mon site parce que je suis à peu près certain qu'un délégué ou un conférencier finira par trouver mon site et alors il pourra lire tout ce que je pense d'eux, de la compagnie et de ces conférences européennes. Ce ne serait pas, comment dire, professionnel. Voici donc le fameux lien secret, et n'en parlez à personne :
Old Street : www.lemarginal.com/oldstreet.htm
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Je puis tout de même dire que j'ai pris plaisir à visiter Budapest avec un autobus de touristes (quoi de pire) et que je n'ai pas eu la chance de sortir dans les bars gais. Ce qui est sans doute une bonne chose parce que cela me faisait un peu peur. La Hongrie semble avoir beaucoup souffert de guerres de conquérants, de guerres civiles et d'indépendances. La maffia est encore là-dedans, et le communisme, qui disparu en 1989, se sent encore sur plusieurs édifices noircis et criblés de balles.
Ceci dit, c'est rempli de châteaux (tous reconstruits au moins 5 fois dans l'histoire), l'architecture est assez impressionnante et ils ne sont que 10 millions d'habitants. Cela laisse songeur, parce qu'ils ont pratiquement le même nombre d'habitants qu'au Québec, pourtant nous n'avons aucune de ces grandes constructions titanesques, reste à voir si les constructeurs ont été payés.
La Hongrie.net : www.lahongrie.net Bureau de touriste officiel de Budapest dans toutes les langues sauf le français : www.budapestinfo.hu/en/index.html Gay Guide Budapest (anglais) : www.gayguide.net/Europe/Hungary/Budapest The Hungarian Virtual Gay Community (anglais) : http://english.gay.hu
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Space Family Robinson, Pièce Musicale
De retour à Londres, hier nous sommes allés voir une pièce musicale de science fiction qui s'appelle Space Robinson Family. C'était très bon, l'actrice principale, Hannah Waddingham, nous a semblée électrisante, et les acteurs dignes d'être dans des films. La pièce a déjà reçu un accueil chaleureux au festival de théâtre d'Edinburgh et finira de jouer à Londres au théâtre « Pleasance » le 26 mai 2002. C'est très différent et sans le budget des pièces musicales d'Andrew Lloyd Webber, mais c'est tout de même de la grande qualité avec une histoire de science fiction rocambolesque.
En quelques mots, la belle sirène du sexe intergalactique nommée Starbird est prisonnière sur la Starbar Horizontale, une prison interstellaire, pour avoir assassiné tous ses amants de la galaxie sauf un, Nefarius. Nefarius part en croisade pour aller retrouver sa bien-aimée qui ne l'aime pas, pendant que Starbird appelle à la rescousse Ted Robinson, un de ses vieux amants sur la terre, afin qu'il puisse rapporter son vaisseau spatial demeuré à San Francisco. La famille Robinson ainsi que Nefarius et quelques prisonniers se retrouvent donc à la prison à comploter les uns contre les autres afin de savoir qui s'enfuira de la prison avec le seul vaisseau spatial capable de cet exploit.
Lorsque vous serez passés à travers le chien qui devient l'homme-chien intelligent, ainsi que les seins meurtriers de Starbird et les pouvoirs magnétiques de Nefarius, vous serez enfin prêt pour l'aveu de jeune fils de la famille Robinson, il est gai ! Cet aveu est d'autant plus extraordinaire qu'il vient lorsque le fils tombe amoureux d'un des anges qui est manifestement un homme efféminé mais dont tout le monde voit comme une femme. La chanson est très drôle, car le fils dit qu'il aime l'ange tout en voyant bien que ce n'est peut-être pas tout à fait une femme. À la fin on voit l'homme-chien donner un billet de 5 livres à la jeune fille Robinson, comme quoi ils avaient fait un pari à savoir si le fils était gai, et manifestement elle a gagné son pari.
C'était un grand twist à l'histoire que personne n'attendait et qui a été très rafraîchissant. Une longue chanson d'amour a suivi cet épisode gai et cela représentait la seule vraie relation amoureuse de la pièce puisque tous les autres ne faisaient que comploter derrière le dos des autres. Malheureusement l'ange a avoué ne pas être gai et qu'il devait plutôt retourner sur sa planète (!). À voir absolument si vous en avez la chance, c'était encore mieux que le show Taboo de Boy George que j'ai déjà mentionné dans les archives.
La pièce : www.spacefamilyrobinson.com Le Théâtre : www.pleasance.co.uk
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BELGO CENTRAAL, Restaurants Belges
Après la pièce nous sommes allés marcher à Covent Garden, un endroit touristique important de Londres avec une atmosphère assez intéressante. Nous sommes allés manger chez Belgo, un restaurant belge avec quelques autres filiales dans la ville de Londres en plus de Bristol et Dublin.
La bouffe y est très bonne si vous aimez les moules, sauf si vous êtes végétarien comme moi. La seule chose sur le menu pour ceux qui n'aiment pas la viande ou les moules, est une sorte de gros vol-au-vent avec des champignons et des petits oignons. Mon ami a mangé des moules pratiquement servies comme une pizza et qu'il a jugées excellentes.
Une des attractions de Belgo c'est sans doute son bar où l'on peut boire plusieurs bières importées et sans doute le seul endroit à Londres où l'on retrouve la plupart des bières belges dont ma préférée, Jupiler (et non Jupiter, comme les touristes croient toujours).
Liens en anglais : Restaurants Belgo : www.belgos.co.uk Covent Garden (quartier touristique de Londres): www.covent-garden.co.uk et
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Voilà ce qui conclue les dernières nouvelles de Londres, de Budapest et quelques nouvelles indirectes de Belgique. Comme je disais au début, j'ai maintenant trouvé un emploi et j'ai retardé ma demande de visa pour demeurer en Angleterre jusqu'à la fin de l'année. Je vous tiendrai au courant des détails de cette bataille contre l'immigration britannique au fur et à mesure que les nouvelles viendront. Je vous invite à regarder mes archives sur la Toile Gaie Mondiale pour en savoir plus, ou alors vous pouvez lire sur cette page tous les articles que j'ai écrits pour la toile gaie mondiale depuis le début : Gay Londres : www.lemarginal.com/gaylondres.htm
Bonne semaine à tous ! Roland Michel Tremblay alias Le Marginal
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23 mars 2002
pour les Gais et Lesbiennes
J'avais décidé d'arrêter d'écrire pour la Toile Gaie Mondiale pour cause d'un manque de temps mais comme je suis au beau milieu d'une bataille juridique et gouvernementale afin de demeurer en Angleterre avec mon copain, j'ai décidé de tenir une sorte de journal de notre demande de visa. Donc à l'occasion je vais vous tenir au courant de mes trouvailles à propos de l'immigration britannique, car ces informations ne sont pas faciles à trouver. Pour vous donner une idée de mon histoire au Royaume-Uni je vais commencer par le début. Je suis arrivé à Londres en 1995 avec mon ex-copain et un Working Holiday visa bon pour deux ans (n'importe quel résident en bas de 27 ans d'un pays du Commonwealth comme le Canada et l'Australie peut demander un Working Holiday visa). Six mois plus tard nous sommes revenus au Canada et mon copain est allé s'établir à Toronto. Après mes escales à Jonquière, New York et Toronto, nous avons décidé de se laisser et je suis revenu seul à Londres afin de continuer ma vie. Durant la même année j'ai rencontré mon copain actuel, Mark, et j'ai emménagé chez lui très rapidement parce que je me suis fait jeter dehors de la chambre que je louais à l'époque. À la fin de mon visa de deux ans, une Française avec qui je travaillais, comprenant notre situation, a décidé de se marier avec moi pour que je puisse demeurer en Angleterre avec Mark. Ceci s'est avéré être une erreur, mais il faut comprendre qu'à l'époque les droits des gais en Angleterre n'étaient pas aussi évidents qu'aujourd'hui. Après une année, où moi et ma femme n'avions plus accès à nos passeports, l'European Directorate (division européenne du Home Office) m'a finalement donné un Droit de Résidence en Angleterre parce que j'étais le membre d'une famille d'une ressortissante européenne. Il faut noter qu'en mariant une Française et non une Britannique je me suis épargné la paranoïa du Home Office : je n'ai pas été surveillé, je n'ai pas eu de visite surprise, et on n'a pas voulu me rencontrer après la première année pour vérifier si mon mariage était bien réel. Voici maintenant un résumé des derniers événements de ma vie en ce qui concerne mon emploi et ma demande de naturalisation britannique. Premièrement, après 7 ans en Angleterre, je n'ai pas le droit de demander ma citoyenneté. Il me faudrait un visa de résident permanent et demeurer en Angleterre sous un tel visa pendant au moins un an. Or, je ne puis faire la demande de ce visa qu'après avoir vécu deux ans sous un visa obtenu avec Mark en tant que couple gai. Donc dans l'ordre il me faut un visa de deux ans avec Mark, ensuite un visa de résident permanent d'un an, et alors je pourrais demander ma citoyenneté pour avoir été cinq ans au pays. Voilà cinq ans, lorsque je me suis marié, ces visas pour couples gais étaient pratiquement impossibles à avoir. Il fallait avoir vécu pendant quatre ans avec son partenaire alors qu'il est très difficile pour un étranger d'obtenir par lui-même un visa ou un moyen de demeurer aussi longtemps en Angleterre. Seules quelques exceptions avaient la chance de pouvoir habiter pendant quatre ans au pays afin de remplir cette condition. Bien entendu je ne remplissais pas cette condition du quatre ans avec mon copain. Mon visa de deux ans tirait à sa fin, moi et Mark allions être séparés. De plus, on pouvait attendre jusqu'à quatre ans pour obtenir une décision du Home Office, une décision qui fort souvent était négative. La politique alors était d'ignorer la demande des couples gais, pendant ce temps le partenaire étranger pouvait demeurer au pays, mais sans passeport, coincé en Angleterre pour une éternité. Maintenant c'est plus facile, il ne faut avoir vécu avec son partenaire que deux ans et ça prend environ un an pour obtenir une décision souvent positive. Mais pas dans mon cas, car je me suis marié et j'aurais dû quitter le pays lors de mon divorce en 1999. Je suis donc en Angleterre illégalement depuis avril 1999 et cela risque fort d'être la cause du refus du gouvernement britannique pour ma demande de visa. Autrement dit je n'avais pas le choix de me marier si je désirais demeurer avec Mark à Londres, mais cette décision m'empêche maintenant de demander un visa afin de demeurer avec lui plus longtemps. Après avoir parlé avec une dizaine d'avocats, nous en sommes venu à la conclusion qu'il me faut redevenir un immigrant légal avant de proposer ma demande de visa. Pour ce faire il existe une façon de contourner la loi britannique qui est, pour moi : 1) d'aller en France ou au Canada et demander un nouveau passeport (je ne pourrais pas le demander par la poste via le Canada ni le demander en Angleterre, et mon passeport ne sera plus valide au mois de juillet) 2) m'en aller à Dublin (en république d'Irlande) pour quelques jours 3) traverser en Irlande du Nord (qui fait partie du Royaume-Uni) et revenir ensuite à Londres En Irlande du Nord on ne me demandera pas si j'ai l'intention de quitter le pays après mes trois mois en tant que visiteur, je n'aurai jamais déclaré au gouvernement que j'avais l'intention de quitter dans trois mois. Ne me demandez pas pourquoi, mais cela est primordial pour mon dossier. Cela m'évite un refus instantané et une exportation immédiate. Mon statut serait enfin légal et j'éviterais les dangers de certains refus du Home Office. Comme par exemple, si tu arrives au pays en tant que visiteur, tu dis aux douanes vouloir partir dans trois mois. Si tu demandes un visa pour changer ton statut, alors tu as menti lorsque tu es entré au pays : tu n'avais pas l'intention de quitter le pays dans trois mois, tu avais l'intention de demeurer au pays. Cela est suffisant pour qu'ils refusent ta demande. Lorsque tu entres par l'Irlande du Nord, il n'y a pas à proprement dit d'agent d'immigration, et le Home Office n'assume pas automatiquement que tu exprimes un désir de partir du pays au bout de ton trois mois en tant que visiteur. Autrement dit le Home Office cherchera toujours une raison de refuser ta demande et tu dois t'assurer que tu élimines le plus possible toutes tes chances de te voir refuser ton visa. Compliqué, je le sais. Mais le pire de toute cette histoire est que si je reviens en tant que visiteur, je n'ai plus le droit de travailler jusqu'à ce qu'ils me donnent mon visa. Et obtenir ce visa n'est pas évident, car cela n'efface pas mon passé et je devrai leur dire toute la vérité : mariage d'arrangement, ici illégalement depuis 1999, etc. Selon les avocats, il vaut mieux leur dire toute la vérité. Leur dire que le mariage était vrai ne ferait que compliquer l'histoire et risque d'occasionner un refus de leur part. Un seul doute à propos de la véracité de nos dires et c'est fini. Ou bien ils croiraient que le mariage était faux et que je mens, ou alors que le mariage était vrai et que c'est l'histoire du couple gai qui est fausse. Heureusement le Home Office ne désire rencontrer les postulants que très rarement, car ils sont entraînés pour trouver la vérité et tout mensonge implique un rejet de la demande. Voilà, il me faut alors sortir du pays et revenir par l'Irlande et faire ma demande. Je n'aurai pas le droit de travailler et cette demande pourra prendre peut-être entre 3 mois et un an. Si la demande est refusée, j'ai un droit d'appel et si cela est aussi refusé, alors moi et Mark déménagerons au Canada. J'ignore encore comment Mark réussira à tout payer pour moi pendant les prochains mois, nous sommes tous les deux à bout de ressource. D'autant plus qu'ils nous faut payer un avocat et cela coûtera environ £ 2000. Le succès de notre projet repose sur la façon de formuler notre demande (d'où le besoin d'un avocat) et l'humeur de la bitch ou du con ou du robot qui sera responsable de notre dossier au gouvernement ce matin-là. Plus subjectif et relatif que cela, tu meurs. Bien sûr on pourrait m'accuser de ne pas avoir travaillé depuis un an pour écrire mes livres et refaire mes sites, et donc je me suis mis dans cette mauvaise position où je n'ai plus d'argent, mais ça fait 6 mois que je cherche de l'emploi comme un malade. C'est juste impossible de trouver de l'emploi avec toutes les mises à pied qui ont eu lieu à Londres à cause des événements du 11 septembre dernier. British Airways a mis 50,000 personnes à la porte exactement où j'habite à l'aéroport d'Heathrow, et la plupart des employés de BA parlent trois langues, mon français ne m'aide donc pas. Et cela c'est seulement une des compagnies qui a mis du monde à pied. Mon expérience de travail est dans les télécommunications et ce domaine s'est effondré en une sorte de crise économique interne. Donc c'est davantage un concours de circonstances qu'un désir pour moi de ne pas travailler. J'ai donc arrêté ma recherche d'emploi pour l'instant et nous nous préparons à proposer notre demande de visa. Mais je passe en ce moment des entrevues pour trois emplois assez intéressants et si j'obtiens un de ces trois emplois, je vais travailler jusqu'au mois de décembre et alors nous ferons notre demande (mon droit de résidence est bon jusqu'au 20 février 2003). Cependant, tous les avocats nous ont dit de faire la demande le plus tôt possible car je suis ici illégalement. Aussi, de faire la demande dix mois avant la fin de mon droit de résidence est de loin préférable à faire une demande de visa seulement lorsque mon droit de résidence tirera à sa fin. Il est possible également qu'une des nombreuses agences ou un des 500 endroits où j'ai envoyé mon CV ces derniers mois me contacte dans les prochains jours, alors je pourrais encore travailler un peu pour ramasser de l'argent avant d'entamer les procédures. Voilà, c'est là où j'en suis, réduit à être un immigrant illégal traqué par la loi, pour ne pas dire une sorte de réfugié politique… j'en souffre certainement tous les symptômes. C'est là où les lois internationales de l'immigration nous ont conduit et certes le manque de droits pour les gais et lesbiennes du monde entier. Moi et Mark, à ce point, espérons juste pouvoir demeurer ensemble en Angleterre ou au Canada. Et j'ose espérer que la bataille contre les avocats, le gouvernement canadien et les bureaux canadiens d'immigration ne sera pas aussi compliquée et impossible qu'au Royaume-Uni. Il est vrai que notre cas est complexe, mais je n'ai jamais encore rencontré de cas simples. Et même les cas simples sont loin de garantir le succès. Je vous tiens au courant.
Roland Michel Tremblay rm@themarginal.com ----- www.lemarginal.com
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23 mars 2002
Les organisations britanniques d'aide aux immigrants
Il se pourrait que certains d'entre-vous se retrouvent dans la même situation que moi ici en Angleterre, ainsi j'aimerais vous donner certains détails en rapport à ma propre expérience avec les avocats et la loi. Le problème avec les lois d'aujourd'hui c'est que personne ne les comprend vraiment. Le tout peut être interprété de toutes les façons et c'est seulement l'expérience qui peut vraiment dire ce qui risque d'arriver. Comme la météo, ce n'est jamais certain et le futur de notre destinée est souvent très aléatoire. Si vous téléphonez au Home Office (au gouvernement) cinq fois en ligne avec une série de questions, chaque fois vous tomberiez sur une personne différente qui vous dirait tout le contraire de ce que la personne précédente vous aurait affirmé. Et si une seule personne dans tout cela dit que vous n'avez aucun droit, alors là, vous n'avez aucun droit. Ainsi la plupart des avocats auront lu la loi, connaîtront certains cas, mais ultimement il ne faut pas trop leur faire confiance. J'ai parlé avec une dizaine d'avocats et aucun ne m'ont dit la même chose. Plusieurs n'étaient pas du tout conscients des risques que j'encourrais, et si je m'étais dit : "tiens je vais me prendre un avocat et il va me régler cela", je me serais drôlement trompé. Il faut en entendre plusieurs en utilisant tous les moyens à notre disposition, puis finalement il faut choisir celui (ou celle) qui semble le mieux adapté et le plus expérimenté en rapport à notre cas. Et si vous n'avez pas d'argent, cela vaut la peine de marcher sur votre orgueil et de leur demander à propos du "Legal Aid" (aide légale gouvernementale). Ça ne leur fera pas plaisir, ils vous jugeront, mais n'oubliez pas qu'ils seront tout de même payés par le gouvernement. Les avocats ont très peu de patience, ont toujours l'impression que l'on perd leur temps et ne voudront jamais vous donner trop d'information gratuitement. Si vous avez trop de questions, ils auront l'impression que vous devriez payer pour ces informations et vous diront qu'ils n'ont plus le temps de vous aider. Il faut donc préparer ses questions très clairement, les avoir en tête et garder le tout assez court. Vous ne pourrez pas entrer dans les détails. Bien sûr, ce sera tout le contraire lorsque vous les rencontrerez dans leur bureau et qu'ils vous chargeront £ 120 de l'heure et £ 50 pour l'envoi de chaque lettre. Selon l'avis de plusieurs avocats, si vous n'êtes pas un cas problème, remplir une demande de visa pour un couple gai prend environ de 5 à 6 heures. Mais, je l'ai déjà mentionné, comme je n'ai jamais encore rencontré quelqu'un qui n'était pas un cas problème, c'est plutôt 10 heures minimum avec l'avocat que vous devrez souffrir. Ne me demandez pas ce qui peut prendre tant de temps, c'est incompréhensible. Donc il faut faire attention, être très concis et bien préparé avant de se rendre chez l'avocat afin d'éviter que leurs services s'étendent à 20 heures. Le prix normal et minimum est d'environ £ 100 à £ 120 de l'heure et ils ont tendance à arrondir à l'heure suivante même si vous ne dépassez l'heure que par 10 minutes. Enfin, voici toutes les organisations, agrémentées de certains commentaires, qui m'ont aidé gratuitement à comprendre les lois complexes de l'immigration au Royaume-Uni :
Stonewall Immigration Group www.stonewall-immigration.org.uk Stonewall's website Stonewall Immigration Group est surtout un groupe d'avocats qui se sont unis afin d'offrir leurs services gratuitement par téléphone tous les mercredis soirs entre 18h et 20h (un avocat différent chaque semaine). Il est également possible de les rencontrer à l'Université de Londres sur la rue Malet à chaque troisième samedi du mois (un ou deux avocats différents chaque mois). Je pense qu'il est inutile de perdre son temps à contacter des avocats qui ne font pas partie du groupe listé sur le site de Stonewall ou des organisations autres que Stonewall Immigration Group. Mon expérience est que ces autres avocats ne connaissent rien aux couples homosexuels et tous sans exception vont vous référer à Stonewall. En ce qui concerne les gais, encore aujourd'hui, la loi et les réponses du gouvernement sont trop subjectives et discriminatoires. Il ne suffit pas de connaître la loi, il faut aussi connaître toutes les possibilités et les problèmes qui risquent de survenir. Apparemment tous les avocats de Stonewall sont très bons et ont tous beaucoup d'expérience, mais un seul parmi les 5 que j'ai contactés ou réussi à contacter m'a vraiment d'emblée suggéré l'Irlande du Nord. Donc aller un peu plus loin dans sa recherche peut aider à comprendre davantage et à trouver le bon avocat. Dans la plupart des cas, n'oubliez pas que ces avocats n'aident pas seulement par amour et par pitié pour la communauté gaie, mais bien pour l'argent et les affaires. Voici leur numéro de téléphone qui est redirigé vers un avocat les mercredis soirs entre 18h et 20h (heure de Greenwich) : +44 (0)20 7734 3705
Immigration & Nationality Directorate Site du Home Office (bureau d'immigration du gouvernement britannique) Sur le site du gouvernement anglais, vous trouverez tous les formulaires à remplir au format PDF ainsi que les informations relatives à votre demande. À ce niveau je dirais que c'est très complet et je suis très impressionné par l'organisation de ce site. Ceci est d'autant plus surprenant que le Home Office lui-même, en ce qui concerne le traitement des demandes, est complètement désorganisé et prend des siècles et des siècles, Amen.
Citizens Advice Bureau En Angleterre, les Citizens Advice Bureaux semblent être la meilleure façon de connaître ses droits, sans doute parce qu'ils ont des bureaux dans tous les quartiers et il suffit souvent de se présenter sans rendez-vous (comme à Richmond). Tout dépend cependant du bureau. Parfois il faut prendre rendez-vous en téléphonant pendant les 2 heures que les lignes sont ouvertes durant la journée et il est impossible d'avoir la ligne. Ainsi il est impossible de prendre rendez-vous. Si jamais vous réussissez à avoir la ligne, ils vous donneront un rendez-vous 3 ou 4 semaines plus tard seulement s'ils ne peuvent pas régler votre problème par téléphone (comme à Hounslow). Le problème est que nous ne rencontrons jamais d'avocat, mais plutôt quelqu'un qui n'y connaît rien, qui écoute nos questions et va ensuite dans un autre bureau entendre ce que l'avocat pense de notre cas. À Richmond on m'a dit que j'étais en Angleterre légalement parce qu'après ma première année sous mon droit de résidence, le douanier a estampillé mon passeport avec un logo spécial. On m'a affirmé que je n'avais qu'à appliquer pour ma citoyenneté britannique n'importe quand sans problème. J'étais enchanté et j'aurais fait l'erreur de ma vie si je n'avais pas parlé avec tous les autres avocats qui m'ont tous dit que cela était faux. Comme j'étais incapable de rejoindre le bureau d'Hounslow par téléphone, je me suis rendu sur place pour tenter de prendre rendez-vous. J'ai été traité comme un pestiféré qui n'avait pas le droit d'être là, il me fallait téléphoner pour prendre rendez-vous. Après ma crise ils m'ont offert un rendez-vous dans 3 semaines.
The Law Centres Federation Les Centres de lois me semblent un peu plus sérieux que les Citizens Advice Bureaux, et le bureau de Hammersmith & Fulham Law Centre m'a beaucoup aidé par téléphone à comprendre ma situation. Cependant ils m'ont référé à Stonewall. Le bureau d'Hounslow m'a donné rendez-vous pour le mois prochain. Ils vous aideront seulement si vous habitez les environs du bureau contacté.
Foreign and Commonwealth Office www.fco.gov.uk/directory/posts.asp Ce site vous donnera toutes les informations relatives aux consulats et ambassades britanniques dans le monde. Cela sera pratique si vous n'êtes pas en Angleterre lors de votre demande de visa.
Joint Council for the Welfare of Immigrants Ils ne connaissaient rien aux couples gais. En fait, ils m'ont lu ce qu'il y avait sur le site du Home Office et m'ont proposé de contacter Stonewall.
AIRE Centre (Advice on Individual Rights in Europe) Ils ne pouvaient pas m'aider, mais si vous avez besoin d'aide légale au niveau Européen, ils pourront peut-être vous aider.
Immigration Advisory Service Je pense qu'ils s'occupent davantage des réfugiés. Ils ne pouvaient pas m'aider et m'ont conseillé de contacter mon Citizens Advice Bureau.
Community Legal Service Je ne m'en suis pas servi, mais cela semble être un très bon site.
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De Londres jusqu’à la Ville de Saguenay via le nouveau Montréal
Je vous écris de l’avion d’Air Canada qui me ramène à Londres après un séjour agréable au Saguenay-Lac-St-Jean après m’être tout de même attardé quelques jours à Montréal. Je sais, je n'ai contacté personne, mais je n'avais pas beaucoup de temps, j'ai dû aider un ami à peindre son nouvel appartement. Comble de malchance, j’ai dû également aider ma sœur à arranger sa nouvelle maison qu’elle vient tout juste d’acheter à Alma avec son ami. Semblerait que ma famille et mes amis planifient leurs déménagements en fonction de mes visites au Canada, mais bien sûr il s’agit d’un pénible hasard.
Mon plus grand regret est de m’être beaucoup lamenté, mais il faut avouer que je n’ai même pas le courage de repeindre mon propre appartement à Londres après sept années de couleurs criardes jaunies affreuses. Ainsi, lorsque l’on m’impose tout ce travail chez autrui alors que je suis malade comme un chien, il faut bien se lamenter un peu, et aussi peut-être planifier nos futurs grands travaux en fonction de leur venue prochaine à Londres.
J'aimerais également dire que ceci sera malheureusement mon dernier article pour La Toile Gaie Mondiale. Je suis en effet dans l'écriture d'un nouveau livre (L'Anarchiste partie 3) et je vais recommencer à travailler à plein temps très bientôt. J'ai donc très peu de temps à ma disposition. Je voudrais remercier Pierre Goudreau pour m'avoir permis d'écrire pour la Toile Gaie Mondiale, et sait-on jamais, je serai peut-être de retour un jour. Notez cependant que je suis toujours en ligne sur mon propre site Le Marginal Littérature : www.lemarginal.com.
Mais commençons par le début de cette histoire.
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15 décembre
The Charlatans UK en concert à Wembley
Une journée avant de prendre l’avion pour retourner voir la famille au Saguenay-Lac-St-Jean, je suis allé voir The Charlatans UK en concert à Londres à l’aréna de Wembley. En Angleterre ils n’ont pas le UK dans leur nom, cela vient du fait qu’en Amérique il existe apparemment un autre groupe inconnu qui s’appelle The Charlatans.
Le concert était franchement bien, le chanteur Tim Burgess, qui vit maintenant à Los Angeles avec sa femme (et moi qui croyais qu’il était gai à cause des paroles de ses chansons), ne bouge pas beaucoup mais offre tout de même une excellente performance.
Comme c’était leur dernier soir et que c’était à Londres, Johnny Marr s’est joint au groupe en fin de concert. Johnny Marr est le fameux guitariste souvent cité comme étant le meilleur guitariste au monde et qui est un des membres fondateurs des groupes The Smiths et Electronic. Electronic se compose de New Order et Pet Shop Boys, tous des groupes britanniques. On pouvait clairement reconnaître le son particulier des Smiths, il ne manquait plus que Morrissey.
Deux incidents à rapporter : deux filles sont venues s’asseoir à côté de nous puis se sont baissés les culottes et ont dansé pendant 10 minutes, ensuite j’ai dégueulé partout dans les toilettes devant au moins 30 personnes qui applaudissaient. Je n’avais pourtant pas trop bu, à peine deux pintes de bières, mais c’est la bouteille de Carlsberg chaude qu’ils m’ont donnée qui n’a pas passé. Le lendemain je m’envolais pour le Canada.
Source photo : thecharlatans.net/albums.htm
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Après les pretzles immangeables qu'ils donnent sur les ailes d'Air Canada, mon repas végétarien dégueulasse et mon haleine du lendemain de la veille, j’étais tout à fait prêt à me retrouver en famille à tenter de leur expliquer ce que je devenais. C'est-à-dire rien, je n’ai toujours pas d’emploi.
Grâce à Oussama, dans mon quartier autour de l’aéroport d’Heathrow, nous sommes 50,000 à se chercher un emploi. Grâce à Oussama, on m’a par ailleurs pratiquement déshabillé à l’aéroport de Dorval, en plus de me demander une taxe surprise honteuse de 15 dollars que tous les passagers doivent maintenant payer. Au moins ça ne m’a pris que deux heures pour passer de la porte d’entrée de l’aéroport de Dorval jusqu’à la porte de l’avion. À Londres, toujours grâce à Oussama, rappelons-le, ça m’a pris trois heures trente. Avis aux intéressés, prendre le bateau pour traverser l’océan Atlantique (le Pacific Princess si possible) sera bientôt aussi rapide que de prendre l’avion. Et les prix ne semblent pas avoir baissés, Air Canada semble profiter de la faillite de Canada 3000 pour se refaire un peu de profit.
Enfin, ma famille était bien heureuse de me revoir à l'aéroport Saguenay (Bagotville) sain et sauf, nous n'avons heurté aucun bâtiment.
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À Alma nous sommes allés voir le film extraordinaire Le Seigneur des Anneaux. Je trouvais Frodon (Elijah Wood) assez laid, mais à la fin du film il devient endurable. J’aurais préféré Capitaine Picard (Patrick Stewart) à la place de Ian McKellen qui jouait lui aussi dans X-Men, mais je dois avouer qu'Ian McKellen fait un Gandalf le Gris très convainquant. Harry Potter dans le rôle de Frodon m’aurait semblé parfait. Et bien sûr, la reine Élizabeth I (Cate Blanchett dans le rôle de Galadriel, la reine des Lothtlorien et Dame de Lorien) était fascinante à voir.
Le Seigneur des Anneaux est meilleur qu’Harry Potter, mais Harry Potter a l'avantage d'être rempli d’acteurs britanniques, a été tourné en Angleterre et en partie à Londres en des endroits qui me sont familiers. Par exemple, la station de train King’s Cross où je me suis assuré d’ailleurs qu’il n’existait pas de Voie 9¾, bien qu’il existe un paquet de tunnels sous la station comme partout ailleurs sous les bâtiments londoniens. À mon avis les deux films nous ont fait atteindre une nouvelle ère cinématographique très excitante.
Je conseille également Les Autres (The Others) avec Nicole Kidman, ne serait-ce que pour son accent British sexy (si vous le voyez en version originale) et la fin surprenante du film. J’y ai cru, moi, au château hanté, et les enfants sont également très bons acteurs bien qu'ils n'ont jamais tourné dans quoi que ce soit auparavant. La gouvernante est Fionnula Flanagan, la mère de Data dans Star Trek The Next Generation (vous avais-je dit que je suis un fan invétéré de Star Trek ?)
Source photo : www.lesautres-lefilm.com
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17
Qu’est-ce qui se passe à Londres ? Le spectacle Taboo de Boy George
Le show de Boy George à ne pas manquer. L'histoire de sa vie en musique avec un retour aux années 80. Pour la plupart ce sont des nouvelles chansons interprétées par un jeune Boy George et ses amis de l'époque. Une histoire de jeune rejeté par son père et les siens et qui décide de partir pour Londres dans l'espoir de réussir. Ils se retrouvent tous dans un bar sur King's Road à Sloane Square où tout semblait se passer dans les années 80. Show très intéressant avec des rumeurs que ce sera joué à Broadway à New York très bientôt. À Londres, cela joue jusqu'au 14 septembre 2002.
Le site officiel: www.tabootheshow.com Informations (en anglais) : www.btinternet.com/~s.essom/tabootribute.htm Billets : www.ticketselect.co.uk/ourshows/taboo.htm
The
Venue
Londres,
WC2H 7BY
Voilà, c'est tout pour moi, je vous remercie tous de m'avoir lu ces derniers mois et à bientôt.
Roland Michel Tremblay alias Le Marginal www.lemarginal.com rm@themarginal.com
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Il n'y a jamais eu de meilleur moment que maintenant pour visiter Londres
Triste à dire, et c'est malheureux que ce soit une conséquence d'événements aussi horribles que les attaques terroristes à New York et à Washington DC, cependant il faut bien se rendre à l'évidence : un voyage en Europe ou en Angleterre en ce moment risque de vous coûter entre deux et trois fois moins cher qu'avant le 11 septembre 2001. D'habitude les rues et l'Undergound de Londres sont tellement remplis de touristes qu'il est impossible d'avancer à moins de les pousser dans le dos, les tasser sur les côtés, même qu'il faut s'arrêter dans notre tentation à vouloir les lancer sur les rails des trains afin de pouvoir continuer notre route. La file d'attente à l'entrée de Madame Tussauds ou du Tower of London est d'habitude à peu près 3 heures, peu importe l'époque de l'année… maintenant vous risquez de ne point attendre du tout. Aujourd'hui un très grand pourcentage des touristes a disparu. Il y a de la place pour marcher dans les rues, les hôtels sont vides et ils ont coupé leurs prix par quatre. Mêmes les lieux touristiques et les pièces de théâtre et comédies musicales chargent bien moins cher qu'avant le 11 septembre, fort souvent tout est à moitié prix. Mais dépêchez-vous, plusieurs théâtres sont en train de déclarer faillite. Le dernier argument qui aurait pu vous empêcher de venir à Londres, c'est le prix du billet d'avion ou même du train à haute vitesse, l'Eurostar, de Paris ou Bruxelles jusqu'à Londres. Ces billets aussi ont considérablement baissé en prix. Avec un peu de chance, avec ces avions à moitié remplis, vous aurez même trois sièges vides à côté de vous et vous pourrez dormir en un lit de quatre sièges sur les ailes de votre compagnie aérienne favorite. Pour vous donner le goût de venir faire un tour en Europe, je viens tout juste d'inaugurer un site de photos assez gigantesque qui présente près de 5000 images que j'ai prises à Londres et en Angleterre, mais aussi à Paris, sur le Canal du Midi (sud de la France), à Barcelone, à Tenerife et à Amsterdam. Vous y trouverez également des photos du Saguenay-Lac-St-Jean au Québec et des studios Paramount Pictures et Warner Brothers en Californie.
Voici le URL de cette fameuse page de photos : Le Marginal Photos : www.lemarginal.com/photos.htm
J'ai également un petit film qui présente Londres et surtout les villes autour de Londres sur ce site: Le Marginal Films : www.crownedanarchist.i12.com
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Kate Winslet, Alison Moyet, Joan Collins et Tennessee Williams dans le West End
Pendant que les grandes productions théâtrales de Londres souffrent de ne pas vendre de billets, pourtant de grandes actrices jouent sur la scène, certaines même reconnues comme d'importantes icônes gaies. Kate Winslet ("Titanic") jouera dans une comédie musicale classique, qui connaît un grand succès sur Broadway, appelée "Kiss Me, Kate". Cette comédie musicale ouvre le 30 octobre au Victoria Palace, 8, rue Victoria, SW1 (Tél: +44 (0)20 7834 1317).
Une Alison Moyet nouvellement mince, très reconnue sur la scène gaie londonienne, a pris le rôle principal dans la comédie musicale sensuelle "Chicago". Alison Moyet lancera un nouvel album bientôt et son ex-compagnie de disque vient de mettre ses "Meilleurs Succès" sur le marché. Moyet est aussi reconnue pour des chansons comme "Don't Go" et "Situation" et sa contribution au groupe Yazoo des années 80 avec Vince Clarke. Clarke était le moteur de Dépêche Mode au début et fait maintenant partie du groupe Erasure, très connu dans le monde gai. Erasure et Alison Moyet chantent très souvent aux célébrations gaies en Angleterre. Chicago joue au Adelphi Theatre, Strand, WC2 (Tél: +44 (0)20 7344 0055).
Joan Collins joue dans "Over the Moon", un rôle très intéressant d'une femme trompée, mariée à un homme qui tente de monter la pièce Cyrano de Bergerac devant des audiences sans cesse décroissantes. "Over the Moon" deviendra sans doute la pièce de théâtre la plus courue de Londres. Elle joue au Old Vic Theatre, 103 The Cut, SE1 (Tél: +44 (0)20 7369 1722).
Aussi à l'affiche, Brendan Fraser (La Momie) et Frances O'Connor (A.I. Intelligence artificielle) jouent dans "Cat on a Hot Tin Roof". Cette pièce de théâtre de Tennessee Williams confronte deux sujets assez difficiles pour le Mississippi de l'époque : le cancer en phase terminal et l'homosexualité. Le pièce joue au Lyric Theatre, Shaftesbury Avenue, W1 (Tél: +44 (0)20 7494 5045).
Pour plus d'informations en anglais sur les pièces de théâtres, les comédies musicales et les concerts de musique à Londres et pour réservations (et sources des photos), veuillez visiter ces liens :
Roland Michel Tremblay alias Le Marginal
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Mayfair, c'est l'endroit le plus riche de Londres. C'est également la case "La Promenade" dans la version britannique du jeu Monopoly où toutes les cases sont des endroits londoniens. À l'occasion de mon anniversaire ce lundi 15 octobre, nous avons mangé au restaurant chic Madison de l'hôtel Washington à Mayfair, après s'être fait refuser l'entrée au Met Bar de l'hôtel Metropolitan. Le Met Bar est un endroit interdit au public après 18h, c'est là où les stars comme Oasis, Spice Girls, Elton John, George Michael, Madonna et compagnie sortent. Cependant les résidents de l'hôtel peuvent entrer au Met Bar après ce fameux 18h et rencontrer les célèbres membres de la liste V.I.P. Au départ nous voulions manger au restaurant Windows au 28ième étage du London Hilton sur Park Lane. C'est le seul endroit dans tout Londres où l'on peut apercevoir la cour arrière de la Reine Élizabeth II (ce qui n'est pas tout à fait vrai car là où je travaillais à Victoria on voyait très bien les jardins de Buckingham Palace). Malheureusement le restaurant était fermé, alors nous nous sommes contentés de prendre un cocktail au Trader Vic's au sous-sol de l'hôtel. L'atmosphère du Trader Vic's est toujours exotique et fascinante. Chaque cocktail vient dans des verres différents décorés de vraies fleurs, et le Rhum y est Roi.
The Metropolitan Hotel et The Met Bar Old Park Lane, London, W1Y 4LB, Tél: +44 (0)20 7447 1047
The Washington Mayfair Hotel et Madison's Restaurant Curson Street, London, W1Y 8DT, Tél: +44 (0)20 7499 7000
London Hilton, Windows Restaurant and Piano B et Trader Vic's Restaurant 22 Park Lane, London, W1K 4BE, Tél: +44 (0)20 7493 8000 www.hilton.com/en/hi/hotels/index.jhtml?moreDesc=true&ctyhocn=LONHITW
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Sortir à Earl's Court, Ouest de Londres
Nous sommes ensuite sortis dans les bars gays d'Earl's Court dans l'ouest de Londres, le coin gai le plus reconnu après Old Compton Street à Piccadilly Circus. Nous sommes entrés dans le bar le plus populaire qui s'appelle "The Coleherne". Récemment rénové, le bar apparaît dans la catégorie Cuir et Denim. Les planchers sont en métal avec une décoration moderne, et l'endroit ne m'a pas apparu vraiment sombre ou de cuir. Bien sûr ça semble un peu plus dur que les autres endroits du centre de Londres, et la clientèle un peu plus vieille, mais ça m'a fait me demander si Earl's Court ne perdait pas un peu de sa réputation cuir et p'tits vieux à moitié chauve. Il est vrai que voilà 5 ans on les voyait partout sur la rue, mais plus maintenant. Et même le Bromptons, ce bar-club où nous sommes allés ensuite, présentait une bonne clientèle dans la trentaine et pas de cuir nulle part. Il est vrai qu'au Bromptons la musique était vraiment Madonna et Kylie Minogue. Le nouveau hit de Kylie, "Can't get you out of my head", a joué quatre fois en deux heures, et maintenant je ne puis plus sortir cette damnée chanson de ma tête. Mais il y avait du beau monde dans les deux endroits, et je crois qu'il m'aurait été bien facile de ramasser quelqu'un au Bromptons. Bien sûr, n'allez à Earl's Court que si vous avez déjà fait la plupart des bars et clubs mentionnés dans le deuxième éditorial que j'ai écrit dans les archives, car Earl's Court c'est surtout pour les habitués.
The Coleherne, 261 Brompton Road, SW5, Tél: +44 (0)20 7244 5951, Earl's Court Bromptons, 294 Old Brompton Road, SW5, Tél: +44 (0)20 7370 1344, Earl's Court
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Dépêche Mode à l'Aréna de Wembley
Pour finir cette merveilleuse semaine en beauté, nous sommes allés voir le tour Exciter de Dépêche Mode à Wembley, là où les plus gros concerts de Londres ont lieu. C'était leur dernier soir de deux concerts à Londres et je dois avouer qu'ils étaient très en forme, tout comme la foule d'ailleurs. Quand la chanson Enjoy the Silence s'est mise à jouer, on croyait que l'aréna de Wembley allait sauter. Mais la chanson surprise de la soirée a été sans contredit la dernière de l'encore, Never Let Me Down Again, qui a occasionné un mouvement général des bras de toute la foule comme on peut le voir chez les 70,000 spectateurs dans le film Dépêche Mode 101 en concert au Pasadena Rose Bowl en Californie. Bien sûr c'était plus petit à Londres, mais pendant un instant on a cru nous aussi faire partie de la légende Dépêche Mode. Mais la meilleure chanson du concert cette année m'a semblée être Black Celebration. Et lors de leur tournée en 1998, je dirais que c'était Stripped. Il faut dire que de tous les groupes anglais, seul les Beatles ont vendu plus de disques que Dépêche Mode aux Etats-Unis. D'après une entrevue radio à la BBC dernièrement, Dépêche Mode est le groupe le plus populaire de la Russie après les Beatles. Vous pouvez entendre cette entrevue à cet URL: www.bbc.co.uk/london/entertainment/features/depeche_mode.shtml J'ai été très surpris que la tournée commence à Québec et à Ottawa, des destinations que le groupe disait être de réchauffement avant d'entamer les grandes métropoles comme Montréal et Toronto, ainsi que les États-Unis. Londres marque presque la fin de leur tournée mondiale et je pense que ce concert était encore mieux que celui auquel j'ai assisté voilà trois ans pour marquer leurs "Singles 86-98". Cette tournée alors ne présentait que des grands succès et nous étions toujours en pâmoison, mais lorsqu'il faut attendre une chanson ou deux avant d'en entendre une merveilleuse, ça a son charme. Cependant, les images filmiques sur le grand écran de cinéma en arrière-plan étaient bien mieux voilà trois ans. Cette fois-ci il nous a semblé qu'Anton Corbijn, celui qui s'occupe de l'image du groupe (tout comme il a travaillé avec U2, REM et Front 242), a manqué de souffle. Parfois on aurait envie de dire à Dépêche Mode : dites à Anton qu'il faut que ce soit plus cool et songé, les fleurs et les poissons rouges, même U2 n'en veut pas. Les vidéo-clips des chansons sur l'écran nous aurait semblé mieux (tous dirigés par Anton Corbijn d'ailleurs), ou alors une image en direct de ce qui se passait sur la scène, car Dave Gahan, Martin Gore et Andy Fletcher nous ont semblés bien petits du haut de la dernière rangée de l'Aréna. En première partie il y avait un groupe qui s'appelait Fad Gadget, groupe alternatif assez bon qui faisait déjà de la bonne musique dans les années 80. Ils viennent juste de mettre un DC compilation sur le marché.
Source des photos - Site officiel de Dépêche Mode: www.depechemode.com
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L'Attaque terroriste sur New York et Washington DC
Juste un petit mot, qui n'a pas rapport au monde gai, par respect pour les victimes et les derniers événements. Ici en Angleterre, le Premier ministre Tony Blair agit comme si les avions s'étaient écrasés à Londres plutôt qu'aux États-Unis et semble préparer l'armée pour une éventuelle attaque. Le Royaume-Uni est l'allié numéro un des Américains (et non pas le Canada, comme certains auraient pu le croire) et si George W. Bush part en croisade, l'Angleterre suivra certainement. Il est important de noter que le Royaume-Uni est habitué au terrorisme, ayant subi plusieurs attaques de l'I.R.A. au cours des ans. Justement dernièrement un missile s'est écrasé sur les quartiers généraux du MI5-MI6 (services secrets britanniques dont James Bond fait partie dans les films). Mais jamais, dans toute l'histoire du terrorisme en Angleterre, autant de Britanniques ont perdu la vie que dans la destruction des tours du World Trade Center à New York. Déjà plus d'une centaine de Britanniques sont confirmés morts et plusieurs autres sont manquants. En ce qui concerne les actes terroristes aux États-Unis, on peut tout de même se réjouir d'une chose. Cet événement incroyable a lié et uni ensemble toute la planète. Dernièrement on se scandalisait des Américains ayant un avion qui espionnait la Chine, alors que maintenant on leur reproche de ne pas avoir eu l'intelligence de prévenir cette attaque. Il est possible que l'on
va se débarrasser en moins de quelques mois de tous les principaux groupes
terroristes du monde entier, et ce que cela aura coûté est le sang de
peut-être 5000 innocents et quelques milliards de dollars. C'est vrai que
c'est un prix très cher, mais ce n'est rien comparé peut-être aux milliers
de vies que ces groupes terroristes prennent avec les ans et la possibilité
de guerres futures à cause de leurs actions. Qui sait, cet acte de personnes
désespérées est peut-être le premier pas vers la liberté et la paix
mondiale. Eh bien, je pense que cette attaque fera avancer la cause humaine en ralliant tout le monde ensemble contre ce terrorisme et ces guerres qui n'en finissent plus au Moyen-Orient. Et fera réfléchir deux fois des pays qui financent et protègent le terrorisme. À mon avis c'est un mal pour un bien.
Roland
Michel Tremblay Retour à la table des articles - Retour à Le Marginal Littérature
20 juillet 2001
Ça vaut la peine, de quitter ceux qu'on aime, pour être Éric Lapointe
Propos diffamatoires Note: Cet article sur Éric Lapointe n'est pas la version originale. La première version était apparemment diffamatoire, bien que je n'ai écrit que ce que j'ai entendu lors de mes rencontres avec Éric Lapointe et ses musiciens. Heureusement cette première version a été sur mon site moins de 24 heures et seule une poignée de visiteurs l'ont lue. Voici enfin une version qui devrait me garder hors de trouble, et je voudrais m'excuser à M. Éric Lapointe pour toute offense occasionnée par l'article précédent. Si cet article est également diffamatoire, je serai heureux de le changer à nouveau. Note aux lecteurs : il s'agit ici de mes opinions et pas nécessairement de la réalité d'Éric Lapointe. Enfin, il est peut-être l'être le plus heureux du monde ? qui sait vraiment ?
Photo: Michel Tremblay, Journal le Quotidien, Chicoutimi (Québec) Eh bien moi je ne connaissais pas grand-chose d'Éric Lapointe, à vivre à Londres depuis 1995, là où Éric Lapointe n'existe tout simplement pas. Cependant, en vacances à Jonquière où ma famille habite, et sous les critiques de ma cousine qui veut marier Éric Lapointe depuis 8 ans, mais affirmant que lui l'ignorait encore, je me suis retrouvé à Jonquière en Musique en ce soir du 20 juillet 2001. Lorsque je suis parti de chez ma soeur à Alma, avec cette cousine, je me suis dit une chose : je vais parler à Éric Lapointe. Car j'ai été mis sur cette terre comme témoin. Je vois, j'entends aux premières lignes, et je rapporte mes rencontres dans mes livres, et maintenant en des articles. Eh bien, j'ai parlé à Éric Lapointe comme prévu. Et tout de suite j'ai compris qu'il existait un problème. 23,000 personnes étaient là à Jonquière pour l'aimer, l'aduler, l'entendre et chanter avec lui, mais lui ne semblait pas être là avec nous. Il était ailleurs. Il chantait comme s'il s'agissait d'un devoir, un emploi de 9 à 5 dont l'on se passerait. Mais ça c'était mes impressions avant de rencontrer l'homme. La radio avait dit durant la journée qu'il serait au bar l'Audace le soir même. Alors après le show tout le monde était à l'Audace, alors que moi et ma cousine, conscients qu'il serait impossible d'entrer, sommes allés au bar à l'arrière de l'Audace. Mais ce bar, comme par hasard, communique avec l'Audace. Vingt minutes plus tard je parlais déjà avec les musiciens d'Éric Lapointe. Le saxophoniste et le bassiste. Très gentils, très terre à terre, tous deux faisant leur job professionnellement. Et voilà que ma caméra et mon film de 37 minutes m'ont permis d'approcher Éric Lapointe sans que son garde du corps m'empêche l'accès. Merveilleux certains diront, destinée je dirai. Mais, tel un journaliste incompétent, je n'ai pas sauté sur les questions traditionnelles conventionnelles. Ma seule question en fait était : "t'as pas l'air heureux, c'est pas la réalisation de tes rêves tout ça ?" Ce à quoi il n'a pas répondu non, mais il semblait dire et signifier que cela n'était pas suffisant, ou inconséquent. Son succès semble lui passer 20 pieds au-dessus de la tête. En plus il a accepté que des petites poufiasses sans cerveau viennent se faire prendre en photo avec lui. Et là elles l'embrassaient, se sentaient importantes l'instant d'un moment, pensant peut-être comme moi, dans leur prétention, qu'elles pourraient influencer l'homme ou quelques-unes de ses chansons dans le futur. Moi-même n'avais qu'une envie, les bûcher et les enterrer dans un champ. Et puis, après lui avoir dit que je comprenais sa déprime maintenant, et en lui demandant s'il y avait au moins un avantage à tout cela, ayant une pile d'argent dans ses mains, il m'a affirmé, d'un air non convainquant, que oui il y a avait des avantages à tout cela, en me montrant sa liasse d'argent. C'est à ce moment que ma fameuse cousine, en amour avec Éric Lapointe depuis la nuit des temps, vint me dire qu'elle voulait partir. Alors je l'ai ramenée à moi et je voulais lui présenter Éric, mais elle était trop timide. Aussi elle ne voulait pas paraître comme une de ces poufiasses qui lui sifflaient dans l'oreille. Ainsi, elle ne lui a pas parlé. Mais moi, lui ayant parlé, il semblerait que tous deux lui avons dit ce que nous voulions lui dire. Alors je me suis retourné, je lui ai dit, à Éric Lapointe, que je devais partir. Et je lui ai dit ceci avec ce mot en anglais, bien que l'homme, on m'a dit, est indépendantiste : dans la vie il faut l'happiness, il faut être heureux ! Et sur ces mots je suis parti. Je serais non seulement surpris si quelqu'un lui avait jamais dit cela depuis que son succès est arrivé, mais en plus je me plais à croire que ça lui a rentré dans le cerveau. On s'est comme serré les mains bizarrement, digne des serrements de mains des chevaliers de Colomb ou autre (plein de gestes bizarres), mais on s'est comme laissé avec cet air de respect qui dit : je te comprends, ça ne vaut pas la peine, il faut tenter de survivre, bonne chance. Encore que j'ai peut-être rêvé le tout, et dans le fond il s'est peut-être dit : bon débarras ! Une fille qui était avec le groupe et qui connaissait Lapointe disait : "Éric Lapointe, ça a commencé comme ça et ça va finir comme ça". J'ai tenté de lui extirper des tripes ce qu'elle signifiait par là, mais sans succès. Elle s'est contenté de répéter : "le succès d'Éric Lapointe a commencé comme ça et va finir comme ça". Et ce me semble décrire là exactement la vie actuelle d'Éric Lapointe, et aussi sa destinée future. Mais dans tout ce processus, qui semble inexistant pour lui, il sera devenu la voix d'un peuple, la figure de proue du Québec. Et tout cela, de façon inconsciente et non calculée. Que peut-on espérer de plus d'un héros national ?
Roland Michel Tremblay rm@themarginal.com
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20 juillet 2001
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